1499 : c'est la saison qui veut ça

La saison du manque, voilà comment devrait-on nommer l'automne. Manque d'entrain, manque de motivation, manque de libido, manque de sexe (pas grave du tout puisque manque de libido) et bien sûr manque de volonté. La seule chose dont je ne manque pas, c'est d'appétit et j'en profite pour rattraper à toute allure les kilos laborieusement perdus au cours des mois précédents. J'imagine que c'est un réflexe ancestral, j'accumule les graisses en prévision de l'hiver à venir. A part cet état d'esprit de "rien envie de faire" qui me pousse à la non activité permanente, tout va bien. Je laisse filer les jours jusqu'au vacances en essayant de ne pas trop les compter pour m'éviter de soupirer. La seule activité à peu près productive de ces dernières semaines, a été de m'occuper de ma retraite. N'exagérons rien, je ne m'en suis pas réellement occupé mais je me renseigné pour savoir où en étais-je exactement et surtout combien d'années me restait-il à faire. Le verdict est tombé : pour avoir mes annuités, je devrais bosser jusqu'à soixante-huit ans. Autant dire que je ne les aurai jamais et que ma retraite sera misérable. Je m'y attendais. Un rapide sondage parmi mes collègues m'a permis de savoir que c'était le cas de nombre d'entre nous : pas mal ont fait des études assez longues et donc ont commencé à travailler relativement tardivement. Nous serons donc nombreux à ne pas avoir de retraites suffisantes pour vivre décemment. Je me demande dans quelle mesure, tout cela n'a pas été planifié : autant de retraites incomplètes, autant d'économies réalisées pour les divers régimes de retraites. Bien sûr, l'âge de la retraite sera vraisemblablement révisé à la hausse (sous prétexte que nous vivons vieux désormais et que nous sommes en bonne forme) Quand je vois les collègues qui partent à la retraite et qui à soixante ans seulement sont au bout du rouleau, je me demande ce que cela donnera quand les profs seront obligés de travailler jusqu'à soixante-dix ans... Toujours à ce propos, je me suis renseigné à propos du rachat des années études : c'est hors de prix. Ainsi, pour racheter douze trimestres (le maximum que l'on peut racheter) je devrais m'acquiter de la somme de 30000€ payable en cinq ans maximum. Il m'est totalement inenvisageable de payer cette somme. Je laisse donc tomber le rachat des études.

Comments

[Numa]

Evelyne> Bonne année

Lili> Pfff

Evelyne> Tout vient à point à qui sait attendre

Cassandre> Bonjour et bienvenue.

Ma Zette> Ca me fait plaisir de te voir ici. Tout va bien et toi ?

[mazette]

Eh feignasse tu donnes de tes nouvelles?
Bises la maz

[Cassandre]

C'est dommage, tu dois être un des recordmen en terme de durée de blog, l'un des pionniers de notre plateforme, et tu ne postes plus. Dommage vraiment...

[evelyne]

c'est long !!! jamais plus de message ...............

[Lili]

Tssss...