1491 : un lundi comme je ne les aime pas

Le temps est venu pour moi de reprendre le chemin pas vicinal pour un sou qui me mènera vers le lieu où j'exercerai cette activité si peu conforme à ma nature, le travail. Moi qui suis né pour le dilettantisme, le farniente, la paresse, qui cultive avec soin le poil de sa main, me voilà contraint de renoncer à mes aspirations profondes pour gagner mon pain. Le moins que je puisse dire c’est que je ne suis ni ravi, ni plein d’allant. Ma motivation rase le bitume et mes pieds pèsent des tonnes qui la foulent à chaque pas. Pour couronner le tout, les échos que j’aie pu avoir de l’année qui s’annonce n’ont rien d’encourageants. Que ce soit au niveau des classes ou de mon emploi du temps, c’est le pire scénario qui s’est imposé (bon là, j’en rajoute un peu, mais quand même, ce n’est pas le pied) Je ne me sens pas reposé. Même si je n’ai pas fait grand-chose, les vacances ont passé bien trop vite. Pas grand-chose à déclarer si ce n’est deux rencontres, une grâce à mythique et l’autre au chercheur d’amies adultes, à l’issue horizontale dans les deux cas mais bien décevantes. Les rendez-vous c’est bien mais je devrais choisir qui je rencontre avec plus de discernement. Je n’y ai jamais tellement cru mais j’en suis maintenant persuadé, le sexe « pour l’hygiène » ça craint. Heureusement, j’ai revu Fanny depuis. S’il n’y a rien à espérer sur le long terme (et d’ailleurs je n’espère rien) du moins passons-nous de bons moments ensemble. En plus, le sexe n’est même pas obligatoire, c’est tout bénéfice. Allez, il est temps de me botter le cul et de mettre en branle la machine. Après cette petite séance d’auto apitoiement, ça va le faire.