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Les affaires reprennent ! Depuis mardi que je ne m’y étais rendu, je dois retourner au travail. Un week-end de six jours c’est très bien mais un peu démobilisateur et il va me falloir prendre mon courage à deux mains pour retrouver le chemin du taf. Non, je ne me plains pas, car dès ce soir, je serai à nouveau en week-end, sauf que si ça se trouve, j’ai omis de me rappeler quelques convocations pour surveillance d’examens et il va falloir que je vérifie. Ce serait quand même le comble qu’avec le peu que j’aie à faire en ce moment je me loupe et que je sèche. Petite journée que celle d’hier, avec pas grand-chose de fait, si ce n’est de l’exercice physique. J’ai raccroché le wagon et après une petite baisse d’intérêt, suis re-motivé à devenir le futur monsieur Univers (catégorie amateur néophyte vétéran) J’ai tellement bien fait que j’en ai presque des courbatures ce matin. On dira ce qu’on voudra, mais l’exercice physique, ça vous rappelle que vous avez des muscles dans le corps. Je ne sais pas si j’aime tellement cette sensation, je m’accordais parfaitement de toujours ignorer que j’en avais. Théoriquement, j’ai un rendez-vous prévu cette semaine, consécutivement à mon assidue recherche chez le chercheur d’amis adultes. Je dis théoriquement car même si le principe est acquis, aucune date n’a encore été fixée. Appelons-la Flavie. Flavie est à l’image du chercheur d’amis adultes, coquine pour être poli, chaudasse pour être honnête. Théoriquement toujours car le virtuel a tendance à nous désinhiber quelque peu et le passage à la réalité promet quelques aménagements par rapport aux velléités annoncées. Cette rencontre éveille mon intérêt pour ce qu’elle a d’inédite pour moi : un vrai plan cul. Par vrai, j’entends qu’il n’a jamais été question d’autre chose depuis le début, contrairement à mythique où, systématiquement, il fallait conserver quelques apparences de moralité. Le but recherché était le même mais il fallait y mettre les formes, déposer un vernis de respectabilité et de bonne mœurs. Il s’agissait au mieux de sous-entendre, sans jamais l’exprimer ouvertement, sous peine de voir la belle effarouchée fuir à tire-d’aile, outragée. Espérons que cette première expérience ne sera pas décevante. Au menu du jour, outre le boulot, une soirée entre collègues. Proposée par Ella et Sophie la semaine dernière, j’ai bien sûr immédiatement accepté. Nous avions prévu de nous faire un restaurant en terrasse, mais étant donné les caprices de la météo, je crois que nous allons nous contenter d’un intérieur. Pas envie de chopper la crève. Je crois me rappeler qu’en prélude, elles avaient décidé d’un apéritif chez moi, ce qui m’embête un peu étant donné que mon bar est vide. J’espère que j’aurai le temps de le réapprovisionner avant ce soir. Recevoir chez moi et ne même pas pouvoir offrir un verre ! L’humiliation serait de taille.