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JAM
30 mai 2007

1468

J’avais raison de me méfier de ma mémoire hier. J’envisageais d’être en week-end le soir même, après une seule journée de travail, il n’en est rien. En réalité, j’ai encore vingt-quatre heures de surveillance et corrections avant d’en arriver là. C'est-à-dire que je suis pris tous les jours jusqu’à vendredi soir. La semaine prochaine commence également pas mal, avec déjà trois surveillances. Même si c’est l’époque de l’année qui veut cela, je n’en ai pas moins montré de l’humeur (plutôt mauvaise) à qui de droit. Sans compter que comme régulièrement ces derniers temps, ces surveillances ont été décernées inégalement, certains étant plus épargnés que d’autres. Je ne fais pas partie des épargnés. Ce n’est pas le bagne non plus mais comme je connais rarement l’ennui autant qu’en surveillance, je réagis un peu exagérément. Cela ne m’a pas empêché de participer à la soirée prévue. Ella, Sophie et Salomé sont venues prendre l’apéritif chez moi. Nous avons parlé chiffons en sirotant une tisane. Euh non, ni chiffons, ni verveine. Nous avons parlé boulot, impossible d’y échapper quand on se retrouve entre profs, mais aussi mythique et cul, parce que bon, c’est quand même plus intéressant que de parler boulot. Sophie se demandait si elle ne devrait pas tromper son mari, trouvant anormal d’être mariée depuis aussi longtemps sans l’avoir déjà fait. Je l’y ai bien sûr encouragée, de même que Ella et Salomé. Puis, je lui ai suggéré qu’elle pouvait également pimenter sa vie sexuelle en essayant le triolisme. Plus tard dans la soirée, je leur ai également promis de leur acheter à chacune un dauphin, LE sextoy chaudement recommandé par LA spécialiste du sextoy. Je ne sais plus comment le sujet est venu sur le tapis mais je ne crois pas que cela venait de moi. Toujours est-il que comme je leur en avais déjà parlé (pfff, ces provinciales, elles n’y connaissent rien, il faut tout leur apprendre) elles s’en étaient souvenues, l’une d’elle au moins. Donc, je lui dis que je lui en offrirais un pour son anniversaire. Et les autres de renchérir : « et moi ? Et moi ? » Bref, j’ai dû promettre d’en offrir un à chacune. J'espère qu'il font des prix de gros. Entre temps, nous avions levé le camp de mon appartement pour nous rendre au restaurant où nous ont rejoints les autres. Continuant sur la lancée du triolisme, Salomé me demande si avec deux femmes cela ne me plairait pas, soi disant que j’en parlerais tout le temps (ce n’est pas vrai du tout, je n’ai fait que suggérer et ce sont elles qui ont embrayé sur le sujet) j’ai répondu que ça n’allait pas la tête non ? Qu’avec une seule c’était déjà bien assez crevant. Tempérant ma réponse, j’ai ajouté que comme fantasme c’était bien et qu’à la limite, je voulais bien faire le voyeur mais que pour le reste, non, c’était trop. Pizzeria, Cadre presque bucolique (il l’aurait été totalement si nous avions pu dîner en terrasse comme nous l’avions prévu avant que le temps ne tourne au pas beau et froid) Nourriture copieuse et pas très fine (normal, des pizzas) mais bonne. Nous finissons relativement tôt car tout le monde bosse dès le lendemain matin. Je ramène mes femmes (rhaa, j’aime bien écrire ça) et nous nous séparons devant chez moi. Je ne leur propose pas de prendre un dernier verre. Réveil très matinal (quatre heures trente) J’hésite à tenter de me rendormir mais j’y renonce au bout de trente secondes, sachant déjà que je n’y arriverais pas. Je me lève. Je profite du fait que j’ai un peu de temps pour changer d’email. Pour m’écrire (on ne sait jamais, ça peut arriver) il faut désormais s’adresser à ct1si@yahoo.fr si vous voulez avoir une chance de m’atteindre.
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Commentaires
M
M'en parle pas ! J'en suis déjà à six (surveillances) Pour les corrections je suis plus chanceux, je n'en ai qu'une. Il faut dire que cela dépend aussi de la matière enseignée.
M
C'est curieux comme les surveillances sont toujours ingalement réparties partout...Les corrections aussi j'ai pu remarquer.
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