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JAM
28 mai 2007

1466

Je suppose que beaucoup d’entre ceux qui habitent la France ont subi ces violentes pluies, ces furieuses averses de grêle et ce vent délirant ? Eh bien moi aussi. A Troudecul, d’où je vous écris, les éléments se sont comme on dit, déchaînés. Je m’en ficherais presque si des conséquences indirectes n’avaient touché notre local de répétition en l’inondant copieusement. Des carreaux en verre qui en cédant sous le poids de l’eau accumulée, la fit se déverser directement dans la pièce où nous répétons, montant par endroit jusqu’à une dizaine de centimètres. Autant dire que le matériel n’a pas aimé le traitement. Heureusement, un autre groupe qui répétait au moment où cela se produisit eu la judicieuse idée de surélever un maximum d’instruments et de matériel, sans pour autant parvenir à être assez rapide pour tout sauver. Apprenant cela hier, je me suis rendu sur place pour constater les dégâts. La moquette était foutue et notre matériel absent. Il avait finalement été entreposé chez un voisin, pour l’heure absent. Hier, j’ai eu la visite de Tatiana. A cause de l’incident précédemment rapporté, j’ai dû un peu écourter sa visite (je devais retourner sur place pour rencontrer le responsable de la salle et voir ce que nous pouvions faire) mais bon, cela m’a permit de la revoir. Elle est arrivée avec mon petit cadeau. J’ai laissé cette phrase seule dans le paragraphe précédent pour le côté gigolo, mais en fait il s’agissait d’un cadeau d’anniversaire. Tatiana est toujours très attentionnée avec moi. Nous avons pris le café en nous racontant nos dernières rencontres mythiques et celles en prévision. Puis, comme le temps nous était compté, nous sommes très vite passés à la chose – cette manière d’appelé les relations sexuelles m’a toujours amusé – ce qui m’a permis de tester mon nouveau lit, qui s’avère être très silencieux. Pour un peu, cela m’aurait presque surpris, car j’avais pris l’habitude de la musique des grincements du précédent. Les capotes sont toujours aussi pénibles à utiliser. Et là, ce n’était même pas à cause de moi, puisque c’est Tatiana qui s’est dévouée pour m’enfiler le truc sur le bout. Même avec une taille XXL, pourtant gage de confort, cette cochonnerie a fait des plis, empêchant le bon déroulement. Finalement, faute d’y parvenir avec la première, nous avons dû nous résoudre à en utiliser une seconde. (Paragraphe destiné à conforter la légende qui veut que j’aie une grosse bite) Ce genre de contretemps, ça vous casse un peu le rythme, c’est assez insupportable. Nous parvenons finalement à nous remettre à l’ouvrage. Comme je suis un amant des plus médiocres, je lui ai fait le coup de l’éjaculation un peu précoce (un peu, c’est quand ça dure plus que quelques secondes, mais moins que d’habitude) Bah, je ne peux pas toujours être au top. Je me demande quand même si plutôt qu’entretenir la légende grosse teub je ne ferais pas mieux d’entretenir celle du mec endurant (parce que mieux vaut petite bite lente à la détente que grosse bite trop pressée) Après l’amour, nous avons fumé une cigarette, pour satisfaire les clichés, et bavardons. Tatiana tombe sur mon exemplaire du Kama-sutra et nous le feuilletons en discutant de la faisabilité de certaines des positions. Je m’aperçois que j’ai un faible pour celles où c’est le femme qui se tape tout le boulot. Je suis un vrai fainéant. Comme je devais absolument partir, l’heure ayant rapidement tournée, nous nous sommes rhabillés et j’ai raccompagné Tatiana chez elle. Le soir, fatigué de ma journée, je ne me suis pas couché bien tard.
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