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C’est l’époque de l’année qui veut cela, les invitations pleuvent. Apéros, barbecues… Ainsi cette semaine, j’ai à mon actif trois soirées. Et ce n’est pas fini. Mardi est un jour où généralement je ne sors pas. Comme le lendemain j’ai boulot j’essaie de me coucher tôt, histoire d’être en forme. Sauf que là, je n’ai plus cours le mercredi et que je suis déjà en week-end (eh oui) Ella, une collègue dont j’ai déjà parlé dans ces pages, – à peu près mon âge, célibataire, bien foutue – me croise et me demande si je ne voudrais pas aller boire un verre en terrasse après les cours. Je ne pouvais quand même pas refuser une aussi gentille invitation. L’apéro s’est terminé sur la décision d’aller au restaurant. Direction une pizzeria, la terrasse encore, pour un repas de pizzeria (pizza) que nous avons bien arrosé. Après… euh non, rien. Elle m’a ramené chez moi et je ne lui ai même pas proposé de boire un dernier verre. Ce n’est pas qu’elle me déplaise, bien au contraire, mais j’ai vraiment du mal à envisager d’avoir une relation avec une collègue ; c’est trop de possibilités d’ennuis en perspective. Et je ne sais même pas si c’était dans la poche car même si c’est elle qui m’a invité, je ne suis pas certain du tout qu’elle soit attirée par moi (bon, il y a de fortes chances quand même car je vous pose la question : Existe-t-il une femme au monde qui ne serait pas attirée par moi ? Non, évidemment) Je me suis sagement couché. Mercredi, alors que j’avais pris un super apéro virtuel avec CA où j’avais pas mal picolé quand même et que je me préparais à aller me coucher, quat’zamis ont débarqué chez moi avec l’intention de fêter mon anniversaire. Je ne m’y attendais pas du tout. Ils sont repartis à plus de quatre heures du matin. Ecart éthylique à déclarer. Je me suis couché avec un méchant mal de crâne et me suis réveillé à peine quelques heures plus tard, dans un état de fraîcheur tout relatif. Le résultat, c’est une journée poussive. Jusqu’à l’heure de l’apéro, chez Flavien. Le temps de goûter sérieusement un alcool local de son pays (le même que celui de RdT) et je me suis rendu chez Sophie et son mari chez qui j’étais invité à dîner. Sophie est une autre collègue, dont j’ai déjà parlé sous je ne sais quel pseudo – un peu plus jeune que moi, mariée, très sympa –. Ella était là elle aussi. Obligé de reprendre l’apéro (le savoir vivre, la bonne éducation, c’est tout moi ça) avant d’enchaîner sur le dîner, bien arrosé lui aussi. Je ne connaissais pas le mari, mais il s’avère être très sympa lui aussi. Je passe une excellente soirée. Comme Sophie me demandait où j’en étais avec mes rencontres, je lui fais part de ma trahison : j’ai abandonné mythique pour le chercheur d’amis adultes. Car oui, c’est vrai, j’ai renié mythique pour un site de rencontre qui appelle un cul, un cul. Fini l’hypocrisie puritaine mythicienne. Enfin bref, nous parlons de tout et de rien, nous picolons, et je repars tard, avec probablement plus d’alcool que de sang dans les veines – j’exagère à peine – et avec un stock de livres que j’avais envie de lire depuis longtemps (et notamment Jack Kerouac) Ce matin, le réveil a été encore plus ardu qu’hier avec une impression de fatigue accablante me pesant sur les épaules. Il va falloir que je me réveille pourtant car je dois encore fêter mon anniversaire ce soir et je gage que la soirée ne sera pas de tout repos pour mon organisme fatigué (j’ai pris de l’âge) Demain, j’ai la possibilité de revoir Tatiana, qui m’a demandé si j’étais libre ce soir là. Pour l’instant, j’ai réservé ma réponse. Je ne sais toujours pas si je vais répondre par l’affirmative. A part ça, rien de neuf.