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25 février 2007

Après le départ de Mélodie (c’est le prénom que j’ai choisi) j’aurais bien aimé me rendormir car il était tôt encore et je n’avais largement pas assez dormi. Il n’en a plus été question quand j’ai découvert que mes clés de voiture avaient disparu. Il faut dire que, puisque j’étais occupé avec Mélodie, mes potes ont eu la gentillesse de me la ramener (ils ont de la sollicitude, non ?) et glisser les clés dans la boîte à lettres (qui consiste en une fente dans la porte) Hier matin, apercevant ma voiture par la fenêtre, je descends les chercher pour me rendre compte qu’il n’y avait rien. Pas inquiet encore, je tente de téléphoner à mes potes pour savoir où elles sont passées. Problème, il est trop tôt pour qu’ils soient levés. J’attends plusieurs heures avant d’arriver à joindre le principal intéressé. Il me dit qu’il a bien laissé les clés. Etant le seul locataire de la maison, l’appartement au dessus n’étant toujours pas habité par la ravissante nymphomane de mes rêves, une seule solution s’impose à moi : Mélodie a embarqué les clés. Cela me paraît curieux mais bon, comme je ne vois rien d’autre, je lui envoie un message lui demandant si par hasard elle ne les avait pas vues. Elle me répond presque immédiatement que oui, elle les a vues et qu’elle les a ramassées. Elles sont dans sa voiture et me propose de venir les chercher. Je dois y aller puisque j’en ai vraiment besoin. Je lui téléphone donc pour lui dire que j’arrive. Je n’arrive pas à connaître la raison de son geste. Elle m’explique juste qu’elle les a prises sans me dire pourquoi. Elle m’a même demandé si j’avais fait exprès de les laisser là. Je lui explique le pourquoi du comment et je n’obtiens qu’un « désolé ». Quand même, elle est un peu bizarre… Je me mets en route, je marche vingt minutes avant d’atteindre son lieu de travail. Je l’appelle, elle vient me rendre mes clés. Je n’ai droit à aucune explication supplémentaire. Bon. Je lui demande à tout hasard si elle veut que je la rappelle (je me disais qu’à jeun, je lui faisais peut-être horreur et qu’elle avait surtout envie de me voir partir) Elle répond par l’affirmative. J’en conclus que certaines personnalités sont difficiles à cerner et qu’elles ne suivent pas toute une logique stricte. De là, je reprends ma route pour rejoindre mes potes qui doivent repartir chez eux pour récupérer une autre paire de clés (celle du local où ils ont passé la nuit) Heureusement, je les retrouve sans encombre, je récupère les clés, ils me raccompagnent chez moi et après des adieux déchirants, nous nous séparons. L’après-midi est déjà avancé quand je me décide à faire une sieste qui ne me repose pas complètement mais qui fait sacrément du bien. Le soir, Gino et Sibylle viennent prendre le thé (j’ai encore changé les prénoms et cette fois, ils collent à la règle que je me suis imposée) Nous bavardons tranquillement jusqu’à ce qu’ils s’en aillent. La soirée est déjà avancée, je m’en vais me coucher goûter un repos bien mérité. L’épreuve du week-end n’est pas terminée mais je maîtrise pour l’instant mon poids. J’ai eu très peur hier quand le calorique apport de trop nombreuses boissons alcoolisées ont semblé ruiner les efforts de trois semaines mais ce matin, je vois que ce n’est qu’une fausse alerte, que mon poids a repris un niveau acceptable.

Posté par Numa à 09:42 - Commentaires […] - Permalien [#]

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