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JAM
24 février 2007

1423

La soirée d’hier s’est vraiment bien passée, à tous les points de vue. Il y avait du monde, ce qui n’est jamais gagné d’avance. Effectivement, il est totalement impossible de prévoir si les gens se bougeront ou pas et c’est toujours l’angoisse jusqu’à l’heure H. Nous avons été fort bien reçus – je n’en attendais pas moins mais quand même – le dîner copieux, les boissons coulant à flot. L’ambiance excellente, elle aussi. Et pour finir… Mais n’anticipons pas. Roseline et Prisca étaient là. Qu’elles se déplacent et restent jusqu’à la fin (trois heures du matin quand même) m’a fait bien plaisir. Ce qui m’est arrivé au cours de la soirée les a bien amusées, je sens que je vais en entendre parler dès la rentrée. Mais n’anticipons pas. Une connaissance mythique était également présente. Elle m’avait bien dit qu’elle viendrait mais je ne savais pas si elle joindrait le geste à la parole. Eh bien oui. J’ai donc pu la rencontrer pour la première fois et bavarder avec elle. Il est bien sûr question de coucherie entre nous, mais c’est plus un jeu qu’autre chose car je sais bien que cela ne se fera pas. Cela n’a d’ailleurs aucune importance. Non qu’elle soit moche ou stupide mais plutôt parce que notre relation relève plus de la camaraderie qu’autre chose. Bon. Mon manque de modestie me titillant, je ne résiste plus et annonce que je me suis fait draguer toute la soirée. Tu as bien lu Ô, lectrice adorée. Une femme, jeune – vingt-cinq ans -, jolie, m’a poursuivi de ses assiduités pendant des heures. Pire encore, elle m’a trouvé beau. Alors celle-là, on ne me l’avait jamais faite ! Au début, j’ai pris ça comme ça, avec un peu d’amusement car je n’y croyais pas et j’ai juste discuté avec elle. De toute manière, il ne pouvait rien se passer puisque je devais héberger plein de monde chez moi. Quand même, l’alcool aidant, j’ai fini par prendre son numéro car elle insistait pour que je l’appelle. Un peu fofolle quand même, elle m’a mordu par deux fois. Même que j’aie encore des marques visibles sur le cou. N’étant pas trop adepte du truc, je lui ai dis à la première morsure mais il a fallu attendre la seconde pour qu’elle comprenne que j’étais sérieux en disant que je n’aimais pas ça. Il faut dire à sa décharge qu’elle n’était pas tout à fait à jeun. Si j’avais été plus sobre moi-même, j’aurais sans doute plus insisté que je ne l’ai fait pour lui dire que ce n’était pas mon genre de coucher avec des femmes qui ont le jugement déformé par l’alcool. Je lui ai dit mais pas avec assez de conviction probablement car elle a balayé mes réticences d’un revers de main. Malgré tout, jusqu’à une heure avancée, j’étais toujours décidé de ne pas coucher avec elle. C’était facile d’ailleurs car il n’en était pas spécialement question. Ensuite vint l’incident qui enflamma ma dignité de mâle stupide. Alors que j’étais en train de lui parler, un lourd s’est mis à la draguer devant moi, faisant comme si je n’existais pas. J’ai laissé faire parce que j’en ai profité pour aller discuter un peu avec mes autres connaissances. A mon retour, il était toujours là mais elle s’est retournée vers moi pour continuer de papoter. C’est tout juste si elle ne m’a pas fait une scène comme quoi j’avais disparu et qu’elle croyait que j’étais parti. Le lourd, continuant à nous interrompre régulièrement pour n’importe quel motif imbécile, a commencé à m’agacer. Puis, alors qu’elle s’absentait pour satisfaire un besoin naturel (j’écris bien, hein ?) il s’est mis à la suivre. Du coup, j’ai fait pareil et je l’ai retrouvé alors qu’il poireautait à la porte des toilettes. Ma mâlitude n’a fait qu’un tour, je lui ai demandé s’il n’avait pas remarqué que la donzelle était avec moi et s’il n’avait pas l’impression d’être un peu lourd. S’en est suivi une petite discussion (mais sans élever la voix) au cours de laquelle j’ai appris qu’elle lui avait filé son numéro de téléphone (et là, ma mâlitude en a pris un coup) Ensuite, il m’a reproché d’être trop vieux et m’a demandé si je n’avais pas l’impression d’être un salaud pour draguer ainsi une femelle qui pourrait être ma fille. Ouais ben faut pas exagérer quand même. Vieux d’accord, mais elle est quand même majeure, elle sait ce qu’elle fait, non ? Bref, l’incident s’est terminé quand elle est revenue et qu’elle m’a entraîné moi (na na nère) Et la soirée s’est poursuivie. Jusqu’au moment où je me suis dit que ce serait peut-être bien si finalement nous faisions plus ample connaissance immédiatement. Les problèmes d’hébergement rapidement réglés grâce à la compréhension de mes camarades, nous sommes retournés chez moi. Nuit très courte car enfin endormis vers six heures et réveil à huit heures trente, car elle devait aller bosser à huit heures. Un peu de retard donc qui fait qu’elle ne s’est pas trop attardée. Quant à moi, je traîne une tête qui pèse trois tonnes à cause du manque de sommeil et des chevilles enflées à cause de ma toute récente accession au club des tombeurs irrésistibles. Je songe sérieusement à aller méditer sur tout ça en faisant une sieste énorme.
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Commentaires
A
Si je comprends bien tu t'es fait dragué par une fille bourrée et nymphomane ? Pfff, ça compte même pas! :-)))
M
RdT> C'est vrai, j'ai oublié de préciser ! Alors non, elle n'a pas continué à me mordre (heureusement !) et oui, la surprise fut agréable. Quant à son prénom, j'opte pour Mélodie.<br /> <br /> post-scriptum> Oui, c'est tout à fait ça !
P
Génial , ces matins ont un gout d'extraterrestre !
R
Ecroulée de rire... <br /> L'histoire ne dit pas si elle a continué ses morsures et si tu as fini par y prendre goût...<br /> L'histoire ne dit pas, non plus, si ce matin, au réveil, plus à jeun qu'hier soir, la surprise fut agréable ou au contraire, quelque peu décevante ?<br /> Et au fait, celle ci, c'est Madame quoi ? (nan, c'est pour compléter mon tableau... pour suivre... parce que si en plus, maintenant, tu fais partie du club des tombeurs... j'vais plus m'en sortir, moi !
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