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Je suis passé sous la barre des quatre-vingt cinq kilos. C’est très encourageant, même s’il va falloir encore beaucoup de temps pour que j’arrive à voir mes abdos saillir. La vérité, c’est que je pourrais bien gratter jusqu’à l’os, foin d’abdos. Ca fait bien quinze ans que je ne fais plus du tout de sport (avant, je faisais du sport très rarement) la partie « musculation » du régime n’est pas encore à mon menu. A part quelques pompes, que je pratique dans l’intimité la plus stricte tellement je suis ridicule quand je les fais. Mercredi soir, j’étais de sortie, un repas avec des collègues. La charmante Elvire m’y a conduit. Je ne me rappelle plus du prénom dont j’avais précédemment affublé Elvire mais sache Ô, lectrice adorée, que c’est une femme de mon âge, bien faite et sympathique que je ne laisserais pas dormi dans ma baignoire si elle devait dormir chez moi (expression très employée du temps lointain de ma jeunesse) Sauf que je ne sais absolument pas si elle ne préfèrerait pas la baignoire. Elvire est une énigme pour mes collègues et moi (l’un d’eux lui compterait volontiers fleurette – encore plus que moi je veux dire) Nous ne savons pas si elle est avec quelqu’un ou pas. Théoriquement, la réponse est oui car elle nous a parlé de pacs. Sauf que parfois, au cours de conversations, elle agit tout comme si elle était en chasse. D’accord, ce n’est pas a priori incompatible. Mais Elvire s’était offusquée de ma conduite mythicienne, qu’elle ne comprenait pas. Pour elle, c’est le couple ou rien du tout. Bref, je ne sais pas trop ce qu’elle veut. Au fond, je m’en fiche. Zut, je me disperse. J’en reviens à la soirée qui a réunie six ou sept collègues plus les conjointes et conjoints qui avaient également été conviés. L’ambiance a été bonne, ce qui change absolument de celle du boulot qui est plutôt détestable. Nous sommes tombés d’accord sur le fait que de bien nous entendre inquiète. Certains collègues et surtout le proviseur, qui ne voit pas d’un très bon œil que des enseignants de différentes disciplines s’entendent. Il avait essayé de casser le groupe uni que nous formons avec mes collègues de la discipline, sans y réussir. Très adepte du « diviser pour mieux régner » le proviseur. Re-zut, je me disperse à nouveau. Bon, je ne vais pas passer trois heures sur cette soirée non plus. C’était bien. Point. Hier soir. Avec Salomé (ex-Madame S, ex-Ella, chanteuse, me plaît beaucoup) nous devions faire du démarchage pour trouver des dates de concert. Je l’ai invitée à dîner. Le temps de prendre l’apéritif tout en discutant et Flavien (ex-Monsieur F, ex-Marcel, musicien) nous a rejoint. Il a donc fallu reprendre l’apéritif à zéro. Le temps de dîner et de me faire couper les cheveux par Flavien et il était trop tard pour sortir. Ils ont dû partir vers minuit, minuit et demi. Ce matin. Je suis censé aller au boulot mais le courage me manque un peu. Il est pourtant indispensable que je m’y rende, j’ai quelques affaires à régler. Je regarde l’heure et ça va, j’ai encore de la marge, la matinée n’est pas foutue.

Comments

[Pralinette]

Le "diviser pour mieux régner" est très fréquent, je connais aussi... manque de pot, ça ne marche pas, mais il faut être vigilent, y'a des fortiches pour foutre la m**** !