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Après m’être couché très tard, je croyais que je peinerais à me lever mais non, tout s’est très bien passé. Hier soir, avec quatre autres membres du groupe, nous sommes allés faire de l’affichage sauvage ( ?) pour notre prochain concert. Résultat, nous n’avons pas eu assez d’affiches, il faut dire que nous n’en avions pas des masses, et nous avons passé une très bonne soirée. Il ne nous manquait que les cagoules pour que ce soit plus amusant. Nous n’avons pas osé (et surtout, personne n’en avait) Notre tâche admirablement accomplie, nous sommes allés nous désaltérer au QG. A vrai dire, si nous nous y sommes rendus c’était pour récupérer d’autres affiches, l’addiction était déjà présente mais malheureusement, il n’en restait aucune. Pour nous remercier de nos efforts, le QG nous a offert un verre. Après nous être tâtés (c’est une image) nous l’avons accepté. Il était tard, certes, mais pas au point de refuser un verre. J’ai donc bu mon deuxième Perrier de la journée, car j’étais déjà passé au QG en fin d’après-midi. Toujours content de moi mais je sais qu’aujourd’hui et vendredi surtout s’annoncent comme des journées à très haut risque pour ma sobriété. Les tentations vont être tellement immenses que je préfère d’ors et déjà annoncer que je vais y succomber. Le contraire relèverait du miracle. Admettons que le défi soit relevable pour ce soir. Difficilement mais pas totalement improbable. Ce serait certainement une première car jamais pour l’instant je n’ai résisté lors d’une soirée entre collègues à une désaltération alcoolique. C’est l’occasion où jamais de franchir le pas. Puisqu’un lecteur (j’en ai malgré tout quelques-uns) m’a demandé, avec fort peu de délicatesse puisque le sujet est sensible (je rigole) je vais répondre : non, je n’ai pas conclu totalement avec Fanny. C’est pour cela que je préfère mes lectrices adorées à mes lecteurs ; elles avaient compris à demi mot cet échec terrible qui marquera ma semaine au moins et, soucieuses de ne pas tirer sur l’ambulance de mon orgueil de mâle outragé et blessé ont su se murer dans un silence compatissant. Je ne te remercie pas Ô, lecteur goujat, de me rappeler cette défaite de ma virilité autrefois triomphante. Cependant, puisque tu m’as permis d’écrire tout un paragraphe de ce journal, je te pardonne bien volontiers. A propos de Fanny d’ailleurs, aucune nouvelle. Je subodore le râteau mais je ne cède pas au défaitisme. Je me laisse encore une semaine avant de tirer un trait définitif. Sans compter qu’il est hors de question que je laisse tomber sans un dernier baroud d’honneur. Et si je vois que tout est perdu, eh bien je reprendrai le chemin mythique. Bien obligé. Je le regrette, car malgré des invitations franches et sincères auprès de toutes mes lectrices adorées à travers ce journal, nulle n’a répondu à cet appel, pourtant flatteur (à mon avis) Un nouveau revers dont j’aurai bien du mal à me remettre. Ô, lectrice adorée et cruelle, tu m’achèveras. C’est officiel, je serai ce soir en vacances. Pas mécontent du tout. Non seulement parce que ce sont les vacances mais aussi parce que pour une fois, je ne termine pas le demi trimestre sur les rotules. C’est rare. Edit 08h07 : je m'aperçois avec horreur que c'est Yo qui m'a posé la question à propos de Fanny. Pardon au lecteur pas si goujat que cela finalement pour l'avoir injustement soupçonné. Yo, je ne te félicite pas pour ton manque de délicatesse. Tu ne fais pas honneur à ta qualité de lectrice adorée et grève grandement tes chances d'être un jour l'élue de mon lit. Mais pour la même raison que celle évoquée précédemment, je te pardonne.

Comments

[Manu]

Pralinette> Merci. Je n'en sais encore rien. Probablement un peu des deux.

Yo> Deux fois plus de chances, oui. Petite veinarde !

[Yo]

Tu m'as consacré DEUX paragraphes, Manu ! Donc, je double mes chances d'etre l'élue de ton lit, eh oui, l'algèbre, c'est pas si compliqué finalement.

Je te concède cependant n'avoir aucune délicatesse. Pardonne moi mais je pensais que je pouvais t'en demander plus, moi.

[Pralinette]

Sourire à te lire.
Bonnes vacances alors ! bon repos ? nuits folles sur Meetic ? Comme il te plaira.