Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
JAM
26 février 2007

1425

Je suis encore tout décalé de ma nuit qui n’a commencé que vers six heures du matin. « Six heures du matin, est-ce une heure raisonnable pour se coucher ? » te demandes-tu Ô, lectrice adorée soucieuse de ma santé. Non, ce n’est pas raisonnable du tout et je suis quitte à passer le reste de la journée dans le brouillard. Pire ! Je n’ai même pas à m’enorgueillir d’une séance de sexe torride. Eh oui, Mélodie a changé d’avis. Cette histoire était trop belle pour être vraie et quand elle m’a annoncé en début de soirée qu’elle n’avait pas envie de coucher avec moi à cause de la différence d’âge, je n’ai pas vraiment été surpris. D’ailleurs, je ne suis pas certain que ce soit la seule raison mais c’est la seule qu’elle m’a donnée. Malgré ce terrible revirement de situation trucidant mon statut de tombeur irrésistible, pourtant tout neuf, nous avons passé la soirée et la nuit ensemble. Car si je ne suis pas digne d’intérêt en ce qui concerne toute activité sexuelle, je trouve grâce à ses yeux en ce qui concerne les discussions et ce, même si elle trouve que je suis un vieux con, suffisant et hautain. Bon. Donc, nous avons passé la nuit à boire et papoter de tout et de rien. Une soirée fort agréable même si coucher ensemble aurait été un point d’orgue et une cerise sur le gâteau. Mais non. Je sais, je l’ai déjà écrit. Vers cinq heures du matin, nous avons décollé de chez moi pour aller chez elle où je devais passer la nuit. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’ai suivi le mouvement mais c’est ainsi, j’ai suivi. J’ai profité de son lit pour une courte nuit de sommeil. Je mentirais si je disais qu’il ne s’est absolument rien passé. Mélodie a entrepris de me grimper dessus mais, se ravisant immédiatement, a renoncé. Elle a dû se rappeler que j’étais vieux et con. Quand son réveil m’a fait exploser le neurone, je me suis levé, habillé, lui ai dit au revoir (mais elle dormait trop pour s’en rendre compte) et suis parti. Quand même, je songe que cela fait deux femmes avec qui je dors sans qu’il se passe grand-chose au niveau sexuel. Enfin si, avec Mélodie, la première nuit, il s’est passé quelque chose, de même qu’avec Fanny, l’une des nuits que nous avons passées ensemble. Du coup, je cogite et me demande si par le plus grand des hasards, je ne serai pas devenu le doudou de ces dames, celui qu’on installe dans son lit, contre lequel on se blottit et avec lequel il ne se passe rien. Mes chevilles ne craignent rien et ce n’est pas quelque chose que je vais aller crier sur tous les toits. Si, peut-être, mais c’est quand même moins bien que d’être un tombeur irrésistible (mon règne auto proclamé n’aura duré que vingt-quatre heures) Mais je n’ai pas le choix, je sors de la lumière des sunlights sans espoir d’y retourner un jour (là, c’est dramatique à souhait) Je ne sais quand je reverrai Mélodie et si même je la reverrai. Je suis à peu près certain qu’elle n’appellera pas, tout comme je suis presque sûr qu’elle acceptera si je lui propose que nous nous revoyions. Je tiens l’avenir de cette histoire démarrée sur les chapeaux de roues et freinée brusquement par le mur de la différence d’âge au bout de mon portable. Je crois que j’appellerai. Je ne sais pas encore quand. Je dois également m’inquiéter de prendre des nouvelles de Fanny, qui était absente ce week-end et qui doit rentrer, si ma mémoire est bonne (c’est pas gagné donc) aujourd’hui. Il faudrait de plus que je prenne contact avec Félicie, pour lui proposer un autre rendez-vous, le dernier étant tombé à l’eau. Allons, la vie est belle !
Publicité
Commentaires
A
Je rectifie mon commentaire de la précédente entrée: une fille bourrée, nymphomane, complètement folle et trop jeune!!!!<br /> <br /> Bon, comme ça, tu es devenu un copain-câlins? La claaaaaaaasse!!!
R
Félicie, aussi ?<br /> Bon, dis, tu vas quand même revenir nous tracer quelques mots ici avant mon départ, hein ?<br /> On s'ennuyerait presque, sans toi, Manu...
Publicité