3 avril 2006
Dernière quinzaine avant les vacances
Allez, encore deux semaines avant les vacances. Une semaine de boulot, une semaine de concours (sous réserve de convocation) Pour la semaine de boulot, elle risque encore d’être amputée d’une journée, en raison de l’appel à la grève de demain. Je ne sais pas s’il y aura autant de mobilisation que la semaine dernière. Je l’espère. Ce serait dommage que le mouvement s’essouffle en cours de route. Je vais habilement sonder mes élèves cet après-midi afin de me faire une idée.
J’entends à la radio la situation « ubuesque » (je reprends le mot employé) du CPE, loi promulguée mais que le chef de l’état demande aux entreprises de ne pas appliquer pour l’instant. J’apprends également que des négociations devraient s’ouvrir entre les syndicats et, je cite, les parlementaires UMP, chapeautés par Sarkozy. Je repense au discours de Chirac, de la leçon qu’il donnait au Français sur ce qu’était la démocratie. Je ne savais pas que la France c’était l’UMP. Il y a là quelque chose d’incompatible avec son discours. Et pendant ce temps là, de Villepin fait comme si de rien n’était et convoque ses ministres pour discuter de la politique des prochains mois. Et sur le CPE ? Pas un mot, il est muet. A croire qu’il estime plus important de conserver sa place à tout prix plutôt que de la compromettre en parlant. Le pire de cette affaire, c’est que Sarkozy va arriver à toucher des bénéfices de cette crise.
Dimanche tranquille. Long tchat en buvant un peu trop l’apéritif (un peu trop pour un dimanche soir qui voudrait que je me couche totalement clean pour être en forme pour commencer la semaine) Bonne soirée. Couché vers minuit, levé vers huit heures trente. Plus le trimestre avance et plus je dors. Je voulais profiter du week-end pour m’avancer dans mes cours, c’est raté. Me voilà condamné à travailler ce matin, demain matin, mercredi après-midi et vendredi toute la journée. Ca va le faire.
Je voulais relire « notre avant-guerre » de mon écrivain préféré avec Zola, Brasillach, mais hélas impossible de remettre la main dessus. Je me suis donc décidé pour « les années d’illusion » de Cronin, dont l’écriture surannée me ravit. J’ai bien dû lire ce livre deux ou trois fois déjà et je ne m’en lasse pas. Je pense qu’après celui-là, je me relirai « les clés du royaume » que j’avais adoré quand je l’avais lu, il y a une vingtaine d’année. En parallèle, j’ai commencé la lecture des « Surdoués » de Rémy Chauvin mais le livre date un peu et du coup il en devient décevant (ben oui, ce n’est pas un roman mais plutôt un livre scientifique et en trente ans, la science a avancé)
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