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JAM
2 avril 2006

La lectrice n'est pas venue

Une journée tranquille, les heures s’égrenant rapidement. Pas de sieste non, mais un stage allongé, pour lire. Jusqu’à l’heure de l’apéro, quand S1 et O sont passés me débaucher pour la soirée, c’était prévu. Ils ne s’assoient que le temps de décider du restaurant. S1 est malade, elle n’a pas trop faim, O s’en fiche, je choisis. Traumatisé par les deux films asiatiques sur la cuisine, je leur dis que j’irais bien manger chnao, ils ne sont pas contre. Nous partons, sans avoir pris le temps de boire un seul verre (et ce n’est pas faute de leur avoir proposé) Ils sont comme cela les jeunes de nos jours, ils ne prennent pas le temps de vivre (boire l’apéro) je vous jure, la France est mal barrée… Miraculeusement, il reste une table et nous pouvons nous y installer. Une minute plus tard, je demande à O de me filer ses clés de voiture parce que le restaurant empeste le graillon et l’odeur du graillon sur les vêtements, merci bien mais je n’y tiens pas tellement. La serveuse est visuellement attractive. Grande, ce qui est plutôt rare pour une asiatique, très jolie, elle est pourvue d’une poitrine conséquente. Je demande à S1 si elle ne voudrait pas les tâter et me dire s’ils sont réels ou s’il ne s’agit que d’un rembourrage. Elle refuse. Elle n’est pas serviable. J’aurais pu le faire moi-même, mais je ne voulais pas me griller. Je n’ose pas non plus poser la question à la serveuse, ce qui fait que je ne sais pas si c’était bien ses seins qui opulaient ainsi. La nourriture, abondante et très bonne, ce qui reste surprenant quand je songe à l’odeur puissante du graillon (j’insiste mais l’odeur était vraiment tenace) S1 fine observatrice ne peut s’empêcher de faire remarquer à la serveuse : « Mais ! Vous avez changé de jupe ? » La serveuse, acquiesce muettement, pivoine et fait demi-tour pour se réfugier derrière le bar. L’art de mettre les gens à l’aise, quoi. C’est bon, mais c’est lent. Le repas se termine vers vingt-trois heures trente, le temps que je boive les trois sakés offerts par la maison (O et S1 ne boivent pas) non sans avoir admiré d’un œil expert les créatures dénudées au fond du verre. Nous reprenons la voiture pour nous rendre au concert, qui a lieu à une quarantaine de kilomètres (ça fait un peu loin) Nous débarquons dans le village, qui a la caractéristique d’être peuplé de gens venant de la terre entière ou presque, à cause de la spécialité du village (encore des indices) Nous marchons quelques dizaines de mètres, approchons du bar/restaurant/épicerie. Le concert est à l’étage. Nous contournons le bâtiment (une maison de campagne) montons un escalier aux marches inégales dans le noir, guidés par la musique et entrons. La salle de concert est une pièce, d’une cinquantaine de mètres carrés où entre cinquante et cent personnes se pressent pour assister au spectacle. Elle est belle, cette pièce sous les toits. Des poutres apparentes, une mezzanine aménagée sur laquelle trône un matelas que j’imagine de paille, un vieux poêle à bois, un évier le long du mur à côté de la scène. Dans l’entrée de la pièce, le bar a été installé, où une pompe débite les demis à deux euros (ça va), la bassine de punch. L’ambiance est des plus conviviales. Parmi les spectateurs, des gens du village, venus en voisin (le village est peuplé de gens du monde entier, je l’ai déjà dit, artistes ou artisans pour la plupart) et d’amis du groupe, que je connais plus ou moins. Le groupe est vraiment excellent. La chanteuse, qui ressemble à Misschoc a une fleur dans les cheveux. Elle chante bien et a de la gouaille entre les morceaux. Les musiciens, dont je connais bien la plupart, sont très bons. Les morceaux vont de la chanson française, en passant par le tango, le funk… Nous sommes arrivés un peu tard, minuit et demi, dommage. Je ne me précipite pas sur le bar comme un soiffard, je me contente de me désaltérer d’un verre ou deux (deux dans la soirée, c’est raisonnable) Le concert se termine, je parle avec C, que j’essaie de convaincre en vain de rejoindre le groupe (il ne peut pas, il est trop occupé) Par contre, L me dit qu’elle connaît quelqu’un qui pourrait être intéressé. Puis je discute avec la charmante S2, qui en plus d’être charmante est belle et intelligente (ce qui ne gâte rien) Je félicite les musiciens… Enfin bref, les conversations habituelles de fin de soirée. Sur les coups de deux heures, nous prenons la direction du retour. Par contre, je n’ai vu aucune lectrice. Ce soir, sur ARTE, un documentaire qui me semble intéressant : la biochimie du coup de foudre. Suivi à minuit vingt-cinq de la rediffusion du « festin de Babette » (pour celles qui avaient raté sa diffusion)
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Commentaires
M
AlphaDuCentaure> Oui, le film était assez amusant. Un peu d'exagération dans la gestuelle des comédiens, ça tirait parfois sur le grandguignolesque, mais dans l'ensemble plaisant à regarder. <br /> <br /> Philippe> Merci !
P
Un petit com' de soutien pour ton blog.<br /> Continue comme ça et A++
A
Merci pour l'info ! (et pour cette nouvelle fonction de Journal A Moi : le magazine télé !) Je m'en vais de ce pas programmer l'enregistrement du Festin de Babette ! <br /> A propos d'enregistrement, avant de partir à Paris, j'ai oublié de programmer l'enregistrement du film chinois sur un restaurant qui passait jeudi. Apparemment tu l'as vu, donc. C'était bien ?<br /> <br /> (Et puis, ne t'inquiète pas... La lectrice viendra peut-être la prochaine fois...)
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