La vie de diariste soucieux de son lectorat

La vie du diariste soucieux de son lectorat n'est pas une sinécure, c'est moi qui vous le dis ! Pas plus tard que cet après-midi, sur le tchat de la RDJ, je faisais part de mon manque de forme, de ma fatigue, qui vraisemblablement allait m’obliger à renoncer au rendez-vous meetic de demain. Pensez-vous que mes (soi disant) camarades allaient faire preuve d’un peu de compassion et de compréhension à mon égard ? Que nenni ! Pas un pour racheter l’autre, pas une parole gentille, rien ! Non, ce qu’ils veulent eux, c’est que je fasse fi de mon manque d’énergie momentané et que coûte que coûte je me rende au rendez-vous. Pensez donc, ils veulent connaître la suite de l’aventure, et sans attendre encore. Voilà la lectrice d’aujourd’hui (et le lecteur, c’est pire) tu lui donne ça et il veut le bras, les deux oreilles et la queue en prime. Rapaces ! Vautours ! Vous aurez sur votre conscience l’inévitable déroute de mon rendez-vous. Alors oui, je vais y aller (sauf en cas de rechute) mais ne vous réjouissez pas trop vite. Par mesure de rétorsion, j’ai décidé de ne point faire écho de la rencontre dans ce journal. Ah ah ah (hommage à Damélie, RIP) Tel est pris qui croyait, tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, tire la chevillette et la bobinette cherra. Non mais.

Comments

[ta zette]

Salaud !!!!
(je suis positivement morte de rire).