Je ferais mieux d'aller dormir que de raconter des conneries

Une sieste réparatrice d'une heure vers dix-sept heures, et me voilà d'attaque pour essayer de me coucher un peu plus tard pour surtout, me lever un peu plus tard. Je vise les sept heures du matin.

Je crois que dans ma dernière entrée, j'ai écrit que j'avais une vie extraordinaire. Je me suis assez mal exprimé ou ce que j'ai voulu dire a mal été interprété, ce qui revient au même. En fait, il ne m'arrive rien d'extraordinaire. Ce n'est pas vraiment un scoop, il suffit de lire mon journal pour s'en rendre compte. Par contre, j'ai la faculté de tirer le meilleur de chaque situation. Je profite de chaque instant comme s'il était merveilleux et il le devient. Je sais par expérience que ce n'est pas donné à tout le monde, que c'est même plutôt rare. J'ai la chance d'arriver à trouver l'intéressant dans ce qui a priori ne l'est pas. Cette qualité inestimable me permet d'abuser de ma paresse en gardant bonne conscience. Pourquoi irai-je aller chercher ailleurs ce que je trouve ici ? Bon, je ne sais pas si ce que j'écris est beaucoup plus clair, mais je me comprends. Donc, je vais rayer le mot extraordinaire et le remplacer par très satisfaisante. J'ai une vie très satisfaisante.

Comme j'ai réfléchi hier, je n'ai pas réfléchi aujourd'hui. A la place, je me suis reposé. C'était très bien aussi.

Bilan clopes de la journée : seize clopes (quinze plus celle que je vais fumer avant d'aller me coucher) à la place de la cinquantaine minimum que je fume habituellement. Toutes fumées à la cuisine. Très positif. Sauf que je n'ai pensé qu'aux clopes. Effet secondaire auquel je n'avais pas pensé mais assez intéressant : j'arriverais presque à me détacher de l'ordinateur. Comme je n'ai plus de cigarettes pour rythmer mes passages devant l'écran, celui-ci perd en séduction. Si j'arrivais à me désintoxiquer de l'ordinateur en plus de la clope, ce serait, comment dire, extraordinaire. Comme ma vie. Enfin bon, très satisfaisant.