2 janvier 2005
Encore une histoire de train
Le retour est tout de même nettement moins agréable que l'aller.
D'abord, il y avait un monde dingue dans le train que je prévoyais de
prendre. Plutôt que de passer le voyage debout, avec les autres parias
en bout de wagon, j'ai préféré attendre le suivant. J'attends, pas
longtemps puisqu'il était déjà à quai, je monte, je trouve une place
assise, ô miracle dans le wagon fumeur. Je patiente en finissant de
lire Mazarine de Françoise Rey , le livre se lit bien, même s'il n'est
pas formidablement écrit, même si toutes les situations ne sont pas
prenantes et même si la fin n'est pas terrible du tout. Enfin bref, je
lis. Et là, catastrophe, je tombe sur LA paire qu'il faudrait
absolument éviter dans tous les voyages. Imaginez deux adolescentes,
assez laides (ce n'est pas de leur faute) bêtes et bruyantes qui
viennent s'installer à quelques pas de vous. Le voyage se transforme en
enfer (enfer tout relatif, je l'admets) Donc, le voyage a été ponctué
de cris en tous genres, rires stupides, bulles de chewing-gum qui
éclatent et résonnent (à cause du vide de leur cerveau) chewing-gum
qu'elles mâchent d'une manière fort peu élégante, on leur voit la
glotte et les agmydales, échanges affolants sur les garçons qu'elles
trouvent beaux (heureusement pour moi, je ne saisis que quelques mots
au passage) ébahissement bruyant devant poster magazine (je ne savais
pas que de tels magazines existaient) portables constamment allumés,
sonneries intempestives, musique des walkmans trop forte (du coup,
elles parlaient plus fort encore) Agaçant au dernier degré. D'ailleurs
franchement, les sonneries de portable dans le train, c'est quand même
la plaie. Je me demande si j'ai le seul téléphone équipé en mode
vibreur. Bon. Heureusement, le voyage est relativement rapide et je
n'ai pas le temps d'être trop agacé. Je ne nie pas que j'ai ressenti un
soulagement réel quand je les ai vu débarquer. Bon, c'est nul comme
entrée...
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