On croirait des brèves

Alors voici, je suis déçu de constater que votre ladrerie ne m'a pas permis, moi qui ne suis ni pauvre ni malheureux de devenir riche et même extrêmement riche. Désillusion. Comme j'aime toujours le dire : "donne-moi et ta bourse t'apparaîtra plus légère". Et l'esprit de No Hell, alors ? Soit ! Vous préférez sans doute donner aux pauvres... Réfléchissez un instant bon sang ! Imaginez ce qu'il se passerait si tout le monde donnait aux pauvres : il n'y aurait plus de pauvres. Et vous, vous vous retrouveriez comme des âmes en peine à ne pas savoir à qui donner. Ayez le bon réflexe, donnez-moi. Quel usage ferai-je de l'argent récolté ? La question est pertinente. Je promets de le partager équitablement entre tous les bistrots et tous les restos de la capitale.

Passons sur ce malheureux épisode...

Lu hier, Charlie Hebdo, que je n'avais pas relu depuis quelques temps car cet hebdomadaire en était arrivé à m'agacer. La cure d'abstinence semble avoir été salutaire car dans l'ensemble, j'ai été agréablement surpris. J'ai trouvé le ton de l'ensemble moins affirmatif que par le passé, moins directif, quand je ne suis pas d'accord avec ce qui est écrit, je me sens moins agressé par les mots, moins pointé du doigt avec l'impression d'être le grand méchant loup. Une bonne surprise. Lu aussi, Le Nouvel Observateur, un dossier très intéressants intitulé "Psy ou médicaments, comment choisir", que je recommande à ceux que cette question intéresse et aux autres, que cette question intéresserait peut-être s'ils se la posaient. D'autres articles aussi, intéressants eux-aussi. Je pense notamment à l'article sur la démolition des 35h, à celui sur la vie sans sexe ou encore celui sur le confesseur de profs. Un très bon numéro d'après moi.

J'aime l'atmosphère des églises. Le recueillement, le calme et la sérénité sont tangibles. Le cadre est admirable. Je me demande si l'atmosphère est identique dans un temple ou une mosquée. A priori, je dirais oui, il faudrait confirmer cet a priori en allant voir. On va y penser.

Ecrire est parfois dangereux. Non, je ne pense pas à ceux qui prennent des risques pour leur vie en écrivant des choses interdites par un régime dictatorial (par exemple) mais je pensais à moi, qui n'ai rien trouvé de mieux que de me planter la plume de mon stylo dans le pouce. Suite à un mouvement maladroit. Evidemment, c'est moins glorieux. Mais quand même, écrire est parfois dangereux. Surtout que me voilà tatoué du pouce.

Bon, je pense que vraisemblablement, je reviendrai avant ce soir pour écrire à nouveau. Ou ce soir. Je ne rends pas compte des mêmes choses le matin que le soir me semble-t-il. Dans un soucis de diversification, d'élargissement des sujets traités et de parcourir un peu plus complètement l'étendue de ce que j'ai envie d'écrire (ou alors, pour tenir compte de l'entrée précédente, de mes besoins, encore mal identifiés, en matière d'écriture) je pense qu'il serait bon de varier mes horaires d'écriture. Pour l'instant, il suffit.