Dimanche studieux, heureusement égayé par les

Dimanche studieux, heureusement égayé par les tchats avec C. Mais sinon, j’ai partagé mon temps entre ménage, repassage et préparation de cours. J’ai lu aussi. Beaucoup par rapport à ces dernières semaines, j’ai terminé « les Noëls blancs » et « les printemps du monde » de Christian Signol, j’ai attaqué « la Vouivre » de Marcel Aymé. Je me suis aperçu combien la lecture me manquait, je vais, je crois, rattraper les livres perdus en redoublant d’efforts (qui n’en sont pas réellement) pour lire plus. Comment font ceux qui ne lisent jamais pour le supporter ? Je ne comprendrai jamais.

Cette nouvelle semaine qui commence fait partie des semaines de routine, avec rien de particulier à signaler, pas de réunion, pas de manifestations particulières qui mettraient un peu de piment. Je n’ai qu’à assurer les heures de cours en attendant le week-end. Toujours pas de cours à la fac, je n’ai pas encore l’autorisation de cumul, ce papier indispensable pour travailler en dehors. Je ferais bien de m’en occuper activement si je veux travailler avant les vacances. J’y pense parfois et puis j’oublie. Je m’interroge sur mon degré de motivation et je ne le trouve pas particulièrement élevé. J’aime pourtant assez l’idée d’enseigner à un public intéressé et le côté financier de l’affaire ne m’indiffère pas mais il me manque un petit quelque pour être emballé. Bon, pas besoin d’être emballé pour donner des cours mais une fois au moins, j’aimerais être totalement conquis par ce que je fais (au boulot s’entend, ailleurs j’y arrive bien mieux)

En lisant hors journal un extrait de mon entrée d’hier (merci Théo) je me suis rendu compte combien je pouvais être ennuyeux et écrire n’importe quoi. Je m’en doutais un peu mais là, c’était flagrant. Eh bien tant pis, je ne vais pas changer mes habitudes d’écriture pour autant et essayer de devenir intéressant. Je ne vais pas non plus tenter de ne plus raconter ce qui me passe par la tête. Ce sera comme ça et pas autrement, voilà tout. Pour en revenir à l’extrait cité, le paragraphe où je parlais de ma perte de poids, je tiens à ajouter que j’ai perdu tous ces kilos sans recourir au sport, l’honneur est sauf. Je prouve par A+B que le sport n’est pas indispensable pour maigrir. Je reprends la phrase, que j’attribue mais peut-être à tort à Churchill : « le sport c’est la santé, ne pas en faire c’est la conserver » Approximativement. Je suis bien d’accord.

Le mois d’octobre est catastrophique pour mes finances (heureusement que la fac ne paye qu’en août, j’ai l’impression d’avoir fait l’écureuil en ayant quelques économies grâce à ça) avec la taxe d’habitation (560€) une facture de téléphone explosée (300€) merci les vieux modems, merci wanadoo qui fait payer ses lignes à bas débit à ses membres (je croyais que non) plus quelques autres factures qui font que je vais donner plus d’un mois de salaire d’un seul coup d’un seul. Depuis quelques mois, j’ai un peu l’impression de travailler en vain, obligé que je suis d’en reverser la plus grande partie. J’arrête de me plaindre. J’ai regardé le détail de la taxe d’habitation, pour voir si la redevance télévision était incluse, comme le laissait entendre la rumeur. Je n’ai rien vu de tel. Dire que j’étais prêt à envoyer une lettre, déclarant sur l’honneur que je ne possédais pas de poste de télévision, je suis un peu déçu. Etrange, je n’ai aucune culpabilité à bafouer mon honneur pour un poste de télévision. Et je hais cette nouvelle pratique de vouloir faire payer tout le monde en laissant les gens ne possédant pas de poste prouver qu’ils n’en ont pas. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si la justice déclarait tout le monde coupable en laissant le soin aux condamnés de prouver leur innocence.

Je n’ai pas encore mentionné la création de cette nouvelle commission avec à la tête un Luc Ferry bien content de pouvoir se frotter à nouveau aux médias et un David Douillet toujours aussi insupportable (je hais ce type, c’est viscéral) Je ne sais plus exactement quel est la mission qui leur a été confiée, je me rappelle juste que c’est encore un coup d’épée dans l’eau, un nouveau robinet à dilapider les finances, un refuge pour inutiles et incompétents. Et personne ne dit rien, c’est affolant. En les entendant se pavaner et se rengorger devant les micros, des envies de goulag me venaient. Merde ! Ils seraient pourtant plus utiles à la société en allant casser des cailloux en Sibérie.
Une autre information que j’avais laissé échapper de mon journal mais qui m’a marquée, c’est l’élection de Pasqua au sénat ou comment discréditer l’honneur d’une assemblée qui n’en a plus depuis longtemps. Il serait plus que temps de supprimer ce regroupement de parasites.

Je suis d’humeur badine ce matin.