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JAM
5 septembre 2004

En cas de vasectomie, un homme est-il condamné à

En cas de vasectomie, un homme est-il condamné à ne plus rechercher l'âme sœur que chez les femmes dont l'horloge biologique les laisse tranquille ? Je n'en sais rien mais il me semble que ce serait le cas. Je n'envisage pas de vasectomie mais la question me paraissait intéressante. Comme je ne connais personne qui a eu recours à cette extrémité (personne de déclaré en tout cas) je ne connais aucun moyen de recueillir des témoignages de vécus qui infirmeraient ou confirmeraient cette hypothèse.

Encore une journée très tranquille hier, où la quantité de travail fournie avoisine le zéro absolu, malgré l'urgence de la situation. Je me suis aperçu que mes trois prochaines week-end allaient être pris par autre chose et si j'étais vraiment sérieux, je devrais préparer du travail pour un mois. Evidemment, c'est impossible en une seule journée et je vais devoir piocher dans mes demi-journées de liberté et dans mes vendredis pour combler le retard. Travailler dans l'urgence, je ne sais faire que ça. Je préfère toujours favoriser le temps libre et les loisirs, en les prenant avant de travailler, plutôt que de travailler pour avoir l'esprit tranquille et jouir du temps qui reste. D'une certaine manière, c'est un bon calcul, au moins le temps que j'aurai pris sur mon temps de travail ne pourra m'être repris. Reste que parfois l'évaluation est délicate et il arrive que le temps supposé nécessaire à faire tout ce que j'ai à faire pour le boulot est un peu court, m'obligeant à l'exercice difficile et peu confortable du cours improvisé.

Hier donc, rien. Visite de G. pour le café mais pas grand chose à raconter et de toute manière j'étais dans une de mes (nombreuses) journées au cours desquelles je n'ai envie de parler à personne et je ne veux qu'une seule chose : rester seul. Ces jours là, je ne réponds pas au téléphone (pas moins de sept appels hier soir) je ne réponds pas non plus aux coups de sonnettes quand la porte du bas à la bonne idée d'être fermée et que mon étage reste inaccessible. Ca fait un peu ours mais c'est bon. Je me doutais bien qu'après la semaine de la rentrée, je ressentirais ce besoin et ça n'a pas loupé.

Malgré le temps superbe et chaud, je suis donc resté terré chez moi, l'œil et même les deux, rivés à mon écran d'ordinateur. J'ai lu les archives d'un journal en entier, près de deux ans d'une vie avalés en quelques heures, me laissant une impression étrange mais pas désagréable. Je ne lis presque jamais les archives des journaux que je lis, préférant ignorer le passé des diaristes pour me concentrer sur ce qui leur arrive au quotidien. Des heures de lecture, me laissant un peu hagard sur la fin, ne sachant plus trop si je lisais une fiction ou un compte-rendu de la réalité (d'une réalité, celle de l'auteur des lignes) sans même savoir quoi en penser. Mais captivé par ce que j'ai lu. D'autant plus amusant que c'est un journal dont j'avais refusé l'admission à la RDJ sous prétexte que l'écriture me semblait artificielle et que le contenu n'était guère positif (il est vrai qu'habituellement et contrairement me semble-t-il à de nombreux lecteurs, je préfère les journaux optimistes et gais) En lisant de bout en bout, j'ai changé d'avis, sur l'écriture déjà, qui est très agréable (sinon je vois mal comment j'aurais pu tenir pendant des heures) et aussi sur le contenu, qui n'est pas si négatif que ça.

J'ai quand même pointé le nez dehors, aux alentours de vingt heures, histoire de m'aérer un peu et de faire quelques courses. J'avais dans l'idée de faire un Kouign Amann et il me manquait du beurre. J'ai donc acheté du beurre mais finalement, j'ai eu la flemme de me mettre en cuisine, d'autant plus que malgré la simplicité apparente de la recette (1/3 sucre, 1/3 beurre, 1/3 farine) il existe peut-être des secrets de fabrication que seul un Breton pourrait m'indiquer. Je me lancerai peut-être aujourd'hui, mon estomac gardant un très bon souvenir du plombage Kouignamannien.

Je suis toujours attelé à la lecture de « Mars » qui m'intéresse beaucoup. Pourtant, je n'arrive pas à lire plus que quelques pages par jour. Je ne crois pas que ce soit la faute du livre mais plutôt de la mienne. Je n'ai pas l'esprit à ça. Ca arrive de temps en temps, de plus en plus souvent devrai-je dire et je crois que je vais finir comme une majorité de gens (une bonne proportion en tous cas) à ne plus lire du tout hormis quelques magazines et peut-être l'Equipe (bon d'accord, il y a peu de chance que je sois un jour intéressé par le sport mais la probabilité, même négligeable, existe tout de même)

En parlant de sport, je ne sais pas ce qui m'a prit hier, un moment d'égarement sans doute mais j'ai fait des pompes (la honte) A noter que j'ai difficilement atteint le chiffre cinq et que j'ai depuis constaté le ridicule de la situation. Je me suis promis de ne pas recommencer.

Un bon point pour moi : je n'ai pas allumé la télévision de tout samedi. Je n'ai même pas regardé le programme sur internet et j'ignore si je n'ai pas raté la première d'une nouvelle émission de télé-réalité (c'est la rentrée, ne l'oublions pas et j'ai bien l'impression que ce genre a encore quelques années devant lui pour se développer et envahir le petit écran) Par curiosité, il faudra que je regarde ce que j'ai bien pu rater.

Vendredi et samedi ont aussi été l'occasion pour moi d'être confronté à une envie assez forte d'alcool (ou plutôt d'ivresse car dans l'alcool c'est ce qui m'intéresse) mais j'ai tenu bon, pas la moindre goutte alcoolisée n'a franchi le seuil de mes lèvres. Je m'admire et suis fier de ma résolution et de ma persévérance dans l'effort. Mon taux de Gamma GT a certainement dû commencer à fortement diminuer et je me sens un homme neuf. Je vais certainement m'autoriser un écart dans pas trop longtemps, le temps d'une soirée par exemple.

 

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