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JAM
19 avril 2004

Ca fait bien trois jours que je comate. C'est à

Ca fait bien trois jours que je comate. C'est à dire que je ne fous strictement rien, vaquant de mon lit à mon ordinateur, de mon ordinateur à la cuisine et de la cuisine à mon lit. Sans envie particulière, rien. Vu un film nul Tomb Raider mais je le savais, je n'ai donc pas été déçu. Quant à voir, c'est un bien grand mot car je me suis très vite endormi. Les seules sorties que je me suis accordées, sont l'inévitable achat de clops et la répétition car une série de quatre concerts approche et il faut bien se préparer. Préparation du matos ce matin, histoire d'être prêt et de ne pas avoir à courir partout le jour où nous allons jouer. C'est fait, il ne reste plus qu'à jouer. Je suis retourné chez moi à glander encore un peu plus si c'est possible. J'ai raté le téléfilm de la 6, pourtant très prometteur, un chef d'œuvre de la télévision allemande intitulé je crois l'enfant du bonheur. Quand je rate des grands moments de la télévision comme celui-là, je m'en veux pour la journée et plus. Sachant que j'ai un magnétoscope, c'est encore plus rageant. Espérons que M6 aura la bonne idée de le reprogrammer prochainement, sinon je ne m'en remettrai pas.

Entamé la lecture de "la rage de vivre" de Mez Mezzrow roman autobiographique d'un musicien de jazz, qui a découvert et appris le Blues en prison, pendant les années de prohibition. Ca a l'air sympa, même si l'argot employé fait un peu vieillot. C'est amusant car dans la préface, Henri Miller en parle comme d'une référence que, je le cite, "tous les écrivains contemporains américains" devraient consulter pour l'apprendre et l'utiliser. Je sais bien que le bouquin a souffert de la traduction mais c'est surtout le passage du temps qui a émoussé le côté novateur du langage employé. Enfin, c'est ce que j'imagine parce qu'à dire la vérité je n'en sais rien du tout et si j'en parle c'est uniquement pour faire mon malin et remplir mon entrée du jour.

La semaine s'annonce chargée avec, comme je l'écrivais tout à l'heure pas moins de quatre concerts, dont deux à l'extérieur et qui promettent d'être de véritables galères. Une scène non bâchée, sur une place exposée au vent et aux diverses intempéries qui ne manqueront pas de menacer nous tomber dessus. Dure la vie d'artiste, le matos va souffrir. Nous aussi. En attendant ces journées épuisantes, je me ménage (je me ménage souvent) et essaye de jouer un peu, histoire de ne pas me retrouver avec les doigts couverts d'ampoules dès le premier jour. J'aurais été plus intelligent, je m'en serais occupé avant parce que ça m'étonnerait qu'en deux jours j'arrive à former une couche de corne suffisante pour protéger mes précieux doigts.

A me demander pourquoi j'écris. J'atteins sans problème le but fixé, à savoir écrire sans rien raconter de spécial, sans objectif particulier, sans passion aucune. J'aime bien atteindre les buts que je me fixe. Je suis fier de moi.

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