Les trois jours de concours se terminaient hier.
Les trois jours de
concours se terminaient hier. Résumé :
Premier jour, mercredi : couché tard la veille (une heure du mat) levé tôt
(cinq heure) je suis en pleine forme pour prendre le volant. J'arrive sur les
lieux du concours bien avant l'heure et ce n'est pas plus mal car je retrouve
des gens que je connais, un ancien collègue, des candidats recalés de la
dernière session, un de mes élèves (de la fac, pas du lycée) Notre matière est
très confidentielle et c'est vraiment un petit monde où tout le monde se
connaît. Papotage. Zéro stress mais c'est normal, je n'ai rien préparé. J'y
vais les mains dans les poches. La durée de l'épreuve est de huit heures, sans
pause, ce qui est pas mal long. Il est l'heure j'y vais et ... huit heures plus
tard, je ressors. Un peu hébété comme après avoir fourni un effort démesuré.
Pendant les huit heures, pas grand chose à dire. J'ai eu de quoi m'occuper
c'est le principal. J'ai traité d'environ la moitié du sujet, ce qui n'est pas énorme
étant donné que je n'ai pas eu de trou pendant toute le temps que j'ai planché.
Si je veux repasser sérieusement le concours l'an prochain, il faut absolument
que je travaille plus rapidement, que je sois plus efficace. Ceci dit, de
l'avis général, il est impossible de finir un sujet (bien trop long)
Soirée tranquille avec ancien collègue. Nous buvons quelques verres - bien
mérités - en discutant de choses et d'autres et, miracle, ne parlons pas
uniquement du concours. Nous mangeons de la vache folle et avariée dans un
restaurant connu pour la qualité de sa vache folle et avariée) C'est pas
mauvais du tout. Le soir, je rentre à ma chambre d'hôtel et basta.
Deuxième jour : levé difficilement avec le réveil. Déjeûné dans le brouillard,
touché la tête de la gérante de l'hôtel (elle me dit que ça porte chance)
L'épreuve de ce jour est ma bête noire car l'une des parties concerne une
matière haissable que je n'ai pas abordé depuis maintenant plus de quinze ans.
Comme tous les ans je sais que je n'aborderai pas cette partie. Par contre
l'épreuve ne dure que six heures du coup c'est presque une journée tranquille.
Même topo qu'hier : papotage avec autres candidats sur l'épreuve de la veille
(qualifiée par tous de "relativement facile pour une fois". C'est aussi
l'impression que j'ai eu donc je suis en phase, c'est bien) de l'épreuve à
venir (cauchemar de pas mal de candidats, ça va, je suis en phase aussi)
Rentrons et six heures plus tard je ressors. Même impression que la veille. Je
n'ai presque pas touché à la partie (apparemment presque personne n'y a touché)
mais je n'ai pas eu de vide et j'ai eu de quoi m'occuper. Content de moi donc
(il ne me faut pas grand chose) L'après-midi j'ai rendez-vous avec Cha
que je n'ai pas vue depuis cet été. La rencontrer me fait plaisir. Je suis même
content de voir Grisou, c'est dire. Nous nous rencontrons au cul du cheval de
Jeanne d'Arc, à la terasse d'un café où c'était déroulé le mini-piknik (avec
Cha, PY, Cego et Abe) C'est ma première terasse de l'année, c'est chouette.
Passons un bon moment (plus de quatre heure) à discuter et raconter des ragots
(niark niark) en buvant quelques bières. J'apprends que Grisou souffre d'un mal
étrange qui lui fait gonfler la prostate à chaque fois qu'il est excité. Bon
d'accord je n'apprends pas que ça mais quand même, c'était important à
signaler. Très agréable fin d'après-midi. Nous nous quittons vers vingt heure.
Je rejoins collègue pour une pizza dans un lieu recommandé par Cha. Discutons
et buvons encore un peu. Retour à l'hôtel, fin de soirée tranquille.
Troisième jour : réveil avant l'heure. J'en profite pour réviser un quart
d'heure, c'est ma première révision pour cette année, il était temps. Petit déjeûner
dans le brouillard. Je tapote la tête de la gérante et me rends sur les lieux
du concours. Papotage sur l'épreuve de la veille (relativement facile d'après
les autres à part pour la partie haïssable et une partie dont nous nous sommes
tous demandé ce qu'elle faisait là) Bref, nous sommes encore en phase, ça
devient lassant. Entrons pour la troisième épreuve qui doit durer huit heures.
Et là, je ne sais pas ce qui se passe mais je ne comprends rien au sujet (enfin
si, je sais pourquoi : je n'ai rien révisé à part un quart d'heure le matin
même) Au bout d'une heure je commence à m'emmerder sérieusement. Je ne pas
partir car il est impossible de quitter la salle avant deux heures et demies
d'épreuve. Je patiente donc, mange mes sandwiches même s'il est tôt encore.
Enfin les deux heures trente sont là, je plie mes clics et mes clacs et me
barre (nous sommes trois à nous barrer dès que c'est possible)
Je bois un café avec un autre ancien collègue, discutons un petit peu de
l'épreuve : lui non plus n'a rien compris au sujet. Nous sommes en phase, c'est
dingue. Puis je décide de partir de Chacity et m'éxecute. Retour maison.
En fin d'après midi, départ pour un apéro bien mérité au QG. J'y retrouve
quelques collègues et passe la soirée à discuter. A un moment nous bougeons
pour aller nous sustenter parce que parler ça creuse. Vers minuit, je rentre
chez moi et me couche, crevé.