1534 : en speed
Je dispose
d'environ dix minutes pour écrire et ensuite je devrais me préparer
avant d'aller bosser. Pourtant, je me suis levé avant six heures,
histoire d'avoir du temps pour moi, mais comme d'habitude le temps a
filé plus vite que je ne le voudrais. Entre le petit déjeuner et la
consultation de mes mails, les réponses à rédiger et envoyer, les sites
à consulter d'urgence (livreduvisage.com) et la messe est dite. Le
virtuel est chronophage.
J’ai
passé le cap du lundi sans encombre entre matinée studieuse et
après-midi de dilettante. Après être resté très concentré tout le début
de l’année, je crois bien que j’ai commencé à inverser la vapeur pour
me préparer activement à entrer dans les vacances, prévues dans quinze
jours. Le but est d’y arriver en ayant éliminé un maximum de stress
pour bien en profiter. Cette fois, la tâche ne sera pas très ardue car
je n’ai pas eu matière à beaucoup de stress. La vie est un long fleuve
tranquille.
En
début de soirée, mademoiselle F. est passée en coup de vent chez moi
pour récupérer les cigarettes qu’elle m’avait chargé de lui acheter,
étant incapable de le faire puisque délestée de sa carte bleue et de
liquide. Le temps de boire un verre d’eau, de me rendre la clé de mon
appartement qu’elle avait gardé depuis la dernière fois qu’elle avait
dormi à la casbah et elle était déjà repartie. Je suis donc allé me
coucher et m’endormir devant une série télé agréable et pas prise de
tête.