1525 : sur le pouce

Une fois n'est pas coutume, dimanche s'est révélé être un jour plutôt actif alors qu'en général je ne fais strictement rien. Il se trouve qu'il a commencé comme d'habitude, jusqu'à ce qu'une invitation à lire un blog suivi d'une petite conversation sur msn me ramènent quelques années en arrière, pour mon plus grand plaisir et susceptible de raviver la flamme largement éteinte de l'écriture. Il m'appartient désormais de l'entretenir pour que ce ne soit pas qu'un coup de vent.

J'avais ensuite à honorer non pas une dame, hélas, mais une proposition de promenade jusqu'à une brocante ou plutôt un vide-grenier. Mademoiselle S me rejoint chez moi et nous voilà partis pour une ballade d'une petite demi-heure à tout casser. Temps pourri, vide-grenier réduit à quelques rares stands sans grand intérêt. Tout le monde est en train de plier et nous ne nous attardons pas. A défaut d'avoir déniché des trésors, nous aurons au moins pris un bol d'air et aéré nos neurones.

Je l'invite à boire un thé, sans arrière pensée aucune, et lui propose d'attendre un ami commun qui doit passer en fin d'après-midi. Un coup de fil m'apprend qu'en fait de fin d'après-midi ce sera plutôt le début de soirée mais ce n'est pas grave, nous avons le temps. Nous le passons à écrire le texte d'une chanson dont la musique est écrite depuis pas mal de temps déjà et que le groupe tente maintenant de mettre sur pied. Armés de tout un tas de dictionnaires, d'une guitare sèche pourvue de presque toutes ses cordes, nous progressons tant bien que mal et accouchons d'un refrain et d'un premier couplet. Le travail est un peu laborieux mais nous finissons par trouver un point de départ et c'est ensuite plus facile.

Vers vingt heures trente, Monsieur M arrive enfin. Il est de passage et n'a que le temps de faire halte, le temps de commander une pizza, boire un thé ou deux et écouter un peu de musique. Le temps passe trop vite et vers vingt-deux heures trente tout le monde se sépare. Il est temps que j'aille me pieuter, ce que je fais sans tarder car je suis crevé et dois me lever tôt.

Ce matin, je tente de me lever assez tôt pour avoir le temps d'écrire mais je peine et finalement je dois abréger cette entrée si je ne veux pas arriver en retard. Il va falloir que je reprenne mes bonnes vieilles habitudes en me levant un peu plus tôt.