1485 : ma vie est un long fleuve tranquille

Ainsi que je l’avais prévu, ma sieste a bien eu lieu, à une heure malheureusement un peu trop tardive pour éviter le phénomène bien connu de « tête dans le cul » au réveil. Ce n’est qu’aux environs de dix-neuf heures que j’en ai émergé me laissant à peine le temps de me restaurer trop copieusement (les effets de mon régime volent actuellement en éclats ; je reprends du poids à vitesse grand V) avant de recevoir Salomé et Flavien avec qui je devais me rendre à un concert. Ils arrivent et nous prenons qui un rhum, qui un café salvateurs car nous sommes tous trois en prise à une colossale fatigue. La route effectuée à toute allure pour ne pas arriver trop en retard, le concert, les retrouvailles avec des amis qui jouaient ce soir-là et la soirée est vite passée. Chemin du retour à une allure plus raisonnable. Dernier verre, aux revoirs, couchage. Et ce matin, pas très frais, réveil matinal. J’écoute non sans une certaine anxiété les dernières nouvelles du pays où je dois me rendre en vacances la semaine prochaine. Oui, je suis peureux, et alors ? Ce matin, j’étais plein de bonnes résolutions en prévoyant le grand ménage de mon appartement. Une heure plus tard me voilà nettement moins motivé. Il va pourtant falloir que je m’y colle tant l’état de chaos qui règne actuellement dans mon antre m’agace. Je n’ai pas encore mis à exécution ce que je promettais dans le titre de ma dernière entrée mais le temps peu engageant du jour m’incite à ne plus tarder. Aujourd’hui sera placé sous le signe du rasoir et du pubis à la coupe rafraîchie. Je ne prévois pas de photographier l’événement, à moins que vous ne m’écriviez pour solliciter quelques clichés. Petites coquines va ! Si tout se passe bien, c’est également aujourd’hui qu’aura lieu ma première rencontre grâce au chercheur d’amies adultes. La curiosité est présente, l’excitation un peu moins aussi n’est-il pas improbable que je me trouve une excuse de dernière minute pour ne pas m’y rendre. A moins que la bête qui sommeille en moi ne se réveille d’ici là. Vu hier, l’excellent film, bien qu’un peu lent, « Broken Flowers ».