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JAM
1 mai 2007

1452 : 11h

Alors que je prenais mon bain, une pensée, lumineuse, a traversé mon esprit. Le travail que je me promettais de faire aujourd’hui peut attendre car je ne dois le terminer que pour vendredi. Si je n’arrive pas à m’y mettre, c’est tout simple : je ne suis pas encore assez dans l’urgence. Or, je ne peux travailler que dans l’urgence et je n’ai toujours travaillé que dans l’urgence. Pardon pour les répétitions du mot « urgence ». J’ai vraiment besoin de cette pression de l’échéance proche pour me mettre dans les conditions idéales pour travailler. Il n’y a qu’ainsi que j’arrive à m’intéresser à ce que je fais et à avoir la concentration nécessaire pour le faire. Tout le secret réside dans la bonne appréhension du moment M (il y a bien le jour J, l’heure H, alors pourquoi pas le moment M ?) Trop tard et c’est la catastrophe (relative) trop tôt et c’est l’ennui assuré : je laisse tomber et le risque de reprendre trop tard s’accroît. C’est tout un art en fait mais heureusement, j’ai une assez bonne expérience puisque je fonctionne ainsi depuis toujours et pour tout. Je pourrais parler de procrastination, ce mot fort à la mode il y a quelques temps dans les blogs, mais je le déteste. Je préfère parler de juste à temps. Voilà, je fonctionne en juste à temps. Donc, j’ai fait ma toilette, ainsi que je le fais chaque jour (ne vous emballez pas, ce n’est pas un exploit, c’est simplement que j’essaie d’être propre) Ensuite, toute à ma lumineuse pensée, je me suis empressé de la coucher sur l’écran (couchée debout en l’occurrence) et au moment où j’écris, je suis très satisfait de moi-même, surtout d’avoir réussi à repousser l’échéance et donc prolonger de quelques heures mes vacances. Il me reste encore quelques temps avant la publication (environ vingt-cinq minutes) Je vais en profiter pour regarder un nouvel épisode de la série et surfer un peu sur le net. Ah oui ! Je viens de voir passer le défilé, exsangue, du premier mai. Je n’y ai jamais participé. C’est mal. Cela dit, je dois conserver mes forces au cas (improbable, je vous rassure) où Nicolas Sarkozy deviendrait notre prochain président de la République. Gageons que les manifestations ne tarderont pas à se multiplier. A la rentrée de septembre par exemple, quand il aura fait passer autoritairement pendant l’été toutes les mesures imbéciles qu’il a en tête. Oui, la rentrée serait chaude s’il était élu. Heureusement, ce sera Ségolène Royal. Bon, je m’en vais regarder mon épisode. A tout à l’heure.
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