14 janvier 2007
Happy happy JAM !
L’année dernière, j’avais titré : « mon journal a cinq ans ». En hommage aux pionniers de l’écrit intime (?) sur le net, j’ai choisi cette année de titrer « mon diary a six ans ».
En six ans, il est passé du journal fait main, bricolé à coup de html puis, modernité oblige, de php, avant de se réfugier sur une plateforme blog, autant pour le confort que pour la facilité d’utilisation. Il y a perdu en originalité mais la question que tu dois te poser Ô, lectrice adorée, c’est : « quelle originalité ? » Et la réponse, je te la livre : une originalité moche et pas pratique, ce qui finalement n’a rien d’original car c’est à ces critères que répondaient la plupart des rares (par rapport à aujourd’hui) journaux de l’époque. Pour preuve, je vous engage à découvrir ou redécouvrir le journal de cégo car lui, a toujours refusé d’évoluer vers l’uniforme et insipide présentation des blogs. Je ne sais pas s’il a raison ou pas de s’accrocher et d’ailleurs, tout le monde s’en fiche.
En six ans, je n’ai songé que quelques très rares fois à l’arrêter et l’effacer. Aujourd’hui, je me félicite de ne pas l’avoir fait. Après tout, ce qui a été écrit a été écrit et effacer n’y changera rien. Il en resterait toujours des traces, la toile ayant des capacités de flicage fort performantes. En plus, j’ai toujours dit que j’écrivais à fin de remédiation d’une mémoire définitivement défaillante. Je ne vais tout de même pas effacer ma mémoire. Même si je ne suis pas obsédé par le passé, qu’en général il m’ennuie profondément, il se peut qu’un jour ou l’autre je souhaite y jeter un œil. Comment le ferais-je si j’effaçais mon journal ?
En six ans, j’ai rarement écrit des entrées que j’ai ensuite regretté de les avoir écrites. Hum, la phrase est un peu bancale, j’espère qu’elle est compréhensible. Cela m’est arrivé quelques fois. Ce n’est pas pour cela que je les ai effacées. Sur les presque mille quatre cents entrées écrites, quatre sont en « brouillon », c'est-à-dire qu’elles n’apparaissent pas. Je ne sais plus du tout de quoi elles parlaient sauf une, consacrée à certaine expérience sexuelle relatée, qui avait profondément choqué mon besson. Afin de le préserver, j’avais décidé de la rayer des entrées visibles (c’est qu’il est fragile mon besson) Pour les autres, je ne sais pas.
En six ans, j’ai tu quelques rencontres à la demande des rencontrées. Je l’ai regretté car finalement, tout transpire, tout finit par se savoir et surtout, nous ne faisions pas le mal. A cause de cela, tu auras raté Ô, lectrice adorée, quelques comptes rendus remarquablement narrés, tu connais l’excellence de mon style, de rencontres fort plaisantes.
En six ans, j’ai mis en ligne les photographies de la plupart des parties de mon corps. Seule ma tête y a échappé et je pense qu’elle y échappera encore longtemps. Je tiens toujours à l’anonymat, bien que celui-ci ne soit plus tout à fait le même qu’aux débuts de ce journal.
En six ans, j’ai fait plusieurs rencontres avec des lectrices et lecteurs. Et tiens toi bien Ô, lectrice adorée, j’en ai même connu bibliquement (des lectrices, pas des lecteurs) J’ai également été hébergé chez quelques uns et quelques uns d’entre eux. J’en profite d’ailleurs pour remercier Cégo et Chat Fou, tessa, ma Zette, Dédel, Miniquiche et Joya. Si j’en ai oublié, désolé. A chaque fois, j’ai été très bien reçu et je n’ai jamais eu peur, sauf chez cégo, quand celui-ci a tenté (vainement) de m’attirer dans son lit. J’ai dû fuir par le balcon.
Et sinon ? La fermeture de mon journal n’est toujours pas à l’ordre du jour et j’espère bien le continuer encore quelques temps. J’espère retrouver l’envie d’y écrire chaque jour, contrairement à ces derniers mois où je n’ai pas été des plus assidus.
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