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Récapitulons : je bois trop, je fume trop, je mange trop, je ne fais jamais de sport, je suis obsédé sexuel, voyeur, exhibitionniste, je ne suis pas fidèle en amitié, je suis paresseux… J’ai beau chercher, je ne me trouve aucun défaut. Je ne dois pourtant pas avoir que des qualités, non ? Je réfléchis au problème et dès que j’ai la réponse, je t’en ferai part Ô, lectrice adorée. Ma petite crise de maladie des rois suit son cours. Dès hier, cela allait mieux, c'est-à-dire que je n’avais plus de ces douloureuses lancées dans le gros orteil (je sais, on a beau l’appeler maladie des rois, les symptômes n’en sont toujours pas moins ridicules) J’ai juste l’articulation raide et douloureuse, surtout quand je tente de marcher. Ca va passer, c’est une histoire de temps, et le temps ne fait rien d’autre que passer, aucune inquiétude à avoir de ce côté-là. Il passe d’ailleurs si bien que c’est déjà la fin des vacances et que je vais effectuer ma rentrée dès lundi. Je déplore la fin des congés mais je suis malgré tout heureux de reprendre mes activités habituelles plutôt que d’encore partir en formation. A croire que mon métier est une vocation… Affalé sur mon lit de douleur, j’ai enfin terminé les bienveillantes. De ce roman me reste une impression mitigée, avec un début laborieux, un milieu excellent et une fin un peu bâclée à mon goût, ennuyeuse. Cela dit, dans l’ensemble c’est vraiment un excellent roman, pour le point de vue qu’il dégage sur le nazisme. Un point de vue original et beaucoup moins caricatural que ce que j’avais pu lire, voir ou entendre jusqu’à présent. En conséquence de quoi, je recommande évidemment sa lecture. Sur ma lancée, j’enchaîne avec « seul dans Berlin » de Hans Fallada, un roman sur la résistance anti-nazie allemande. Beaucoup plus abordable que les bienveillantes, de par sa longueur et donc son poids, « les bienveillantes » n’est vraiment pas un livre pratique à lire, il est très agréable de par son style, amusant parfois si le thème n’était pas si sérieux (bon moi, j’en oublie le thème et je m’amuse à la lecture) et là encore, je le recommande, même si à mon avis, il n’est pas facile à trouver. Après ce paragraphe fort littéraire (je me promets de ne plus abuser de ce genre de paragraphes (surtout que je ne suis pas doué du tout pour les écrire)) je m’en vais vous parler de ma soirée car ce soir oui, je dois voir Tatiana. Ou plutôt, Tatiana viendra à moi car pour ma part, je ne me sens pas le courage de sortir (rapport à l’orteil, voir paragraphe du début) Au programme des réjouissances, il se peut très bien qu’il y ait du sexe (eh oui) surtout qu’on est samedi et que le samedi, ce n’est pas ravioli mais sexe. C’est comme ça. Et s’il n’y a pas de sexe, je n’en ferai pas une maladie (j’en ai déjà une et elle me suffit bien) Après tout, ce n’est pas obligatoire que tout se termine toujours par une partie de jambes en l’air. D’ailleurs, le sexe, c’est sale. J’ai réfléchi, je ne me trouve pas de défauts. C’est dur d’être parfait.

Comments

[Manu]

Mes orteils te remercient ma Zette. Toi au moins, tu as un sens de l'esthétisme exquis. C'est pas comme tous les autres.

[mazette]

Mais si t'es fidele en amitié. et tu as les plus beaux orteils de la création.
Un defaut? Hum, peut etre de casser tout le temps la rdj...hé hé.
Bises mon grand.
Ta caille.

[Manu]

Bonne année Ségolène ! :) J'espère que tu vas bien.

[Ségolène]

Bonne Année à toi Manu ;)

[Manu]

RdT> Oui c'est vrai, je mens souvent. Zut, encore une qualité !

Pralinette> Bonne année à toi aussi !