6 septembre 2006
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La rentrée a été dure. Non pas parce que je travaille comme un dingue, mais plutôt à cause des horaires. Me lever à cinq heures du matin (parce que je mets un temps fou à me préparer) enchaîner sur trois quarts d'heures de route, une journée de travail, re trois quarts d'heures de route avant de me retrouver chez moi, je suis lessivé. Pour autant, je ne regrette rien, car le stage promet d'être intéressant. Je dois juste me réhabituer aux horaires, à la contrainte (épuisante pour moi) d'être debout huit heures, dans un environnement bruyant et chaud. Cela devrait le faire, d'autant plus que les gens qui m'accueillent sont sympathiques. Du coup, j'use pas mal de salive à bavarder avec l'un ou l'autre.
J'arrive chez moi, écrivais-je, à l'état de loque. Je me pose devant l'ordinateur et tente de regarder la télévision, quand celle-ci daigne fonctionner (j'ai vendu mon poste) Je dîne et vais me coucher. Je lis un peu. J'éteins et je dors, il est rarement plus de vingt-deux heures.
Et là, je dois déjà y aller.
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