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JAM
21 août 2006

1361

Il est une rumeur persistante qui voudrait que chez les hommes, le cerveau se situe au niveau de la bite. Je tiens à dire que ce n’est pas une rumeur : les hommes ont effectivement le cerveau dans les couilles (les couilles et la bite parce qu’il nous faut un peu de place tout de même) D’ailleurs, j’aimerais bien voir une étude comparative de nos corps caverneux et d’un cerveau. La matière ne doit pas être très différente. Tous deux ont vocation à absorber un max de sang pour produire de l’intelligence. Euh, je ne sais pas quel genre d’intelligence produit exactement un corps caverneux mais elle suscite l’intérêt d’une part non négligeable de l’humanité. Enfin bref, les hommes ont le cerveau sis à l’endroit même de leur virilité et il faut le savoir. Ce fait étant magistralement énoncé, je peux amener sur le tapis le propos dont je voulais te parler Ô, lectrice adorée. Je suis en période de libido négative. Conséquence de quoi, ma bite n’est pas irriguée aussi convenablement qu’elle le devrait et du coup, les activités intellectuelles me posent quelques problèmes. Ainsi écrire, que je classe parmi les activités intellectuelles, à tort ou à raison, m’est difficile. Je n’ai pas les pensées suffisamment claires pour produire efficacement les lignes tapuscristes dont se nourrit mon journal. Ce n’est pas mieux ce matin mais je fais un effort. Tant pis si le résultat laisse à désirer. Libido négative. Ouais, ouais. Je sais d’où vient cette baisse de régime : j’ai trop été en contact avec les autres (les autres = tous ceux qui ne sont pas moi) la semaine dernière, je n’ai pas eu de temps pour moi et cela, c’est quelque chose que j’ai de plus en plus de mal à vivre. J’ai besoin d’être seul, de me ménager de longues périodes en solitaire. Si je n’ai pas, la machine se dérègle et du coup, je dois réparer, en me ménageant d’encore plus grandes périodes de solitude. C’est ce que j’ai fait depuis mon retour. Evidemment, cela a une incidence sur mes relations avec madame V et madame F. J’ai bien prévenu madame V de mon retour, histoire de ne pas couper le lien, mais je n’ai proposé aucun prochain rendez-vous et depuis, c’est le silence total. Tu me diras Ô, lectrice adorée et perspicace, que madame V pourrait elle aussi chercher à me contacter. C’est vrai. Seulement elle commence à me connaître et sait désormais que j’ai besoin de ces longues périodes de silence. Son silence à elle, ne m’étonne pas. L’autre hypothèse, c’est qu’elle aurait trouvé l’homme de sa vie. Je pense qu’elle me l’aurait dit mais on ne sait jamais. Quant à madame F, que j’ai décidé de ne plus voir (a posteriori la multiplicité des relations ne me convenant pas) elle m’a écrit pour me demander si je n’étais pas prisonnier de l’Anglois. Je n’ai pas répondu. C’est indélicat j’en conviens, mais je n’ai pas eu l’énergie de le faire, écrire était au-dessus de mes forces. Je vais essayer de régler l’affaire aujourd’hui ou demain, afin de ne pas laisser traîner, car c’est une situation assez désagréable. J’ai lu du Marcel Aymé. Le troisième tome dans la collection de la Pléïade, qui regroupe ses derniers écrits. J’ai adoré. Il faut lire du Marcel Aymé, autant pour le style, très agréable, que pour les idées, les thèmes développés. Et à en conseiller quelques-uns, je proposerais Travelingue, Uranus ou le chemin des écoliers. Voilà, c’est écrit. La rentrée se profile à l’horizon et comme d’habitude, j’en suis navré. Je n’aime pas les rentrées. Je ne suis pas regonflé à bloc, les vacances n’ont fait que me démontrer que j’étais plus fait pour le désoeuvrement que pour le travail. En plus, je ne sais toujours pas comment je vais bien pouvoir gérer les frais engendrés par la formation que je vais suivre. Je serai remboursé certes, mais quand ? Et en attendant, je risque de plonger dans le rouge au-delà du raisonnable et la pente sera d’autant plus dure à remonter. « Plaie d’argent n’ai pas mortelle mais destructrice de libido » écrivais-je hier sur le tchat à Fab et je crois que c’est vrai, que c’est de là que provient la chute vertigineuse de ma libido. J’ai fait des efforts tout le mois, j’ai commencé à remonter un tout petit peu la pente, mais les dépenses à venir vont les ruiner. Ma mutation de cigale en fourmi est en cours mais j’ai encore à apprendre à être plus efficace. Quand je pense aux mois à venir, à faire attention en permanence, à n’aller nulle part de peur de dépenser l’argent que je n’ai pas, je souffre. Vivement que je m’en sorte mieux. Surtout que faire des économies me donne l’horrible impression d’être radin. Et ça, je déteste. Impossible de faire autrement. Il y avait certainement d’autres choses dont je voulais parler dans cette entrée, comme un ou deux rêves que j’aie pu faire ces jours derniers et qui étaient assez amusants (sauf qu’à l’heure qu’il est, je ne m’en souviens plus) ou de la mort de Bernard Rapp, que j’aimais bien, ou de Ségolène en bikini mais bon, je vais arrêter là.
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Commentaires
M
Pralinette> Pour les comptes, ça va. Les bourses aussi d'ailleurs.<br /> <br /> M.> Ils en vendent d'occasion ? Parce qu'un sex toy, c'est trop cher pour mon budget actuel...
A
Donc si je comprends bien, ta libido ne remonte que lorsque tu es tout seul chez toi sans voir personne, c'est ça?<br /> <br /> IL va falloir que tu songes aux sex toys!<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> M.
P
Comme quoi fric et sexe c'est vraiment une histoire de bourses.<br /> (je vais de ce pas voir l'état de tes comptes)
M
AlphaDuCentaure> Je suis bien d'accord avec toi. Je vais m'en occuper aujourd'hui.
A
Dans les choses que tu as à faire, un petit mot à Madame F. me semble devoir être en haut de la liste... (foi de lectrice).
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