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JAM
17 août 2006

1359

Me voilà de retour après presque une semaine passée dans un pays dangereux. Je peux bien l’avouer, j’ai risqué ma vie en échappant à une foultitude d’attentats, forcément meurtriers. Dès l’aller, quand le train s’est arrêté en plein sous le tunnel, sous la Manche, je me suis dit : « ça y est, ma dernière heure est venue » et, m’apitoyant sur mon triste sort, j’allais me mettre à pleurer, quand le train est reparti. J’ai remisé mes larmes montantes pour plus tard, soupçonnant que les occasions allaient être nombreuses. En fait, non. Bon. Finalement, je préfère autant être vivant, même si le côté dramatique de victime innocente d’un odieux attentat a un petit quelque chose de séduisant. Je serai généreux, je laisse le rôle à qui en voudra. Pour ma part, je m’en passe volontiers. Je déteste la SNCF. Si, si. Je déteste. D’abord, pas un seul des trains que j’ai pris n’est arrivé à l’heure. Ensuite, les gens qui prennent le train sont des sans gêne et sans éducation. Ainsi les lecteurs MP3, au volume trop fort, quand ce n’est pas les hauts parleurs carrément branchés pour que chacun puisse écouter la musique navrante qu’un pourceau mal dégrossi a choisi de faire partager à ses malheureux co-voyageurs. Et ces putains de téléphones portables, qui n’arrêtent pas de sonner, heurtant de plein fouet mes oreilles délicates et mélomanes avec des sonneries toutes plus insupportables les unes que les autres. Et les chiards braillards que leurs géniteurs impuissants n’arrivent pas à calmer. Pire, ils n’essaient même pas. Tant pis pour les autres. Et encore. Je finis par me demander s’ils ont bien conscience qu’ils ne sont pas seuls sur terre. La SNCF, un enfer. J’ai quand même fini par arriver à bon port. Agacé et énervé. Mais bon, j’étais en vacances alors je me suis calmé aussi sec, la colère n’ayant aucun intérêt. Accueilli par madame S, qui serait mon guide pour la semaine (j’aurais pu la surnommer Nathalie, en hommage à Bécaud mais comme au fond je n’ai strictement rien à faire de Bécaud, je m’abstiens) Direction le métro, le tube comme ils disent. Prix exorbitant du trajet (compter vingt-cinq francs le ticket) mais par rapport à celui de la capitale de la France, plutôt propre et bien fréquenté (il est presque impossible de gruger à l’entrée) Il fait chaud (c’est le seul endroit de Londres où il fait vraiment chaud) Une petite demi-heure de trajet, presque autant de marche et me voilà arrivé à l’appartement où je vais loger. Le quartier dans lequel il se situe est résidentiel, calme et très agréable (un chanteur Français, récemment papa, y aurait élu résidence mais je ne l’ai pas vu donc je ne sais pas si c’est vrai) L’appartement quant à lui est vraiment très bien. Spacieux (environ cent vingt mètres carrés) une terrasse, tout le confort possible (y’a même un hammam) Je m’installe dans ma chambre. Ensuite, je vais prendre l’apéro. Puis, nous allons au pub. Je m’aperçois qu’en fait, ça me gave de raconter. Je vais résumer. Alors d’abord, je trouve que la capitale de l’Angleterre n’est pas une très belle ville mais que par contre, elle est très agréable à vivre et ça, surtout parce qu’il y a beaucoup, beaucoup d’espaces verts et d’endroits silencieux. Ensuite, j’ai l’impression que c’est une ville qui bouge beaucoup plus que la capitale de la France. C’est bien simple, dès dix heures du matin, les pubs sont pleins, ça commence à torcher et à s’empiffrer. Car l’Anglais boit et s’empiffre, du matin au soir, sans jamais s’arrêter. L’Anglaise a fait quelques progrès au niveau poitrine. L’Anglaise a des seins. Elle n’est plus cette planche à pain dont mon imaginaire avait créé l’image tenace. Par contre, l’Anglaise est mal fagotée. Elle peut bien porter des vêtements de marque, rien à faire, elle ressemble à un sac. Et elle n’est pas très nombreuse. Bon ça, c’est peut-être parce qu’elle est mal habillée et que du coup mon regard n’accroche pas. Toujours est-il que je me suis moins usé la vue à Londres qu’à Paris, nettement moins. Autre remarque, c’est une ville chère. Y’a pas, faut être riche. Quand je pense à la pinte à presque quatre sterling, mon cœur saigne. Dire que lors de mon précédent séjour (bon d’accord, il y a près de vingt ans) elle était à un euro… J’ai déjà parlé des tarifs prohibitifs appliqués dans le tube et dans les bus. Les loyers sont démentiels. Bref, c’est une ville agréable mais pour les riches. Je ne sais pas comment font les pauvres. Mystère. Bon allez, j’arrête. J’ai perdu l’habitude d’écrire et je fatigue. Je retourne à mes petits problèmes que j’avais réussi à oublié mais qui sont toujours présents à mon retour (le contraire m’eut étonné)
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Commentaires
M
Rêve d'Eté> Merci. C'est vrai que j'ai pris des risques. <br /> <br /> Fab> Ouais, ils ont eu de la chance, j'étais de bonne humeur.<br /> <br /> Belle> Merci.<br /> <br /> Hydro> Je suis allé dans les bons coins. Je suis aussi allé à Soho et je n'ai pas du tout aimé : trop de bruit, trop de monde dont beaucoup trop de touristes... Bof. Par contre, je suis allé dans un pub irlandais dans Soho bien sympa. Quant aux petites Anglaises avec des petits sacs sur les fesses, t'es sûre que ce n'était pas des touristes françaises ?
H
Pour la londonienne, tu n'es sans doute pas allé dans les bons pubs... dans les bons coins... Tu peux trainer du côté de Soho.. tu verras des petites anglaises très très sympas..., avec de très très petits sacs sur les fesses, ce qui leur donne tout de suite un petit côté nettement moins anglais... mais la bière y est très très peu abordable...<br /> <br /> Révélation... les anglais avaient adopté l'euro il y a 20 ans et n'en veulent plus aujourd'hui...<br /> Ils sont forts ces anglais... quand même... toujours deux decennies d'avance...
B
Bon retour ;)
F
Moi, je m'inquietais plutôt pour les anglais..
R
très heureuse de te retrouver Manu... On aurait presqu'été inquiet pour toi... sourire
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