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JAM
11 juillet 2006

1335

Avec madame V, nous avons pris le temps de parler. Elle avait du mal à croire que je n’avais rencontré aucune autre femme depuis la dernière fois que nous nous étions vu (il devait bien y avoir deux mois de cela) Je lui dis que non pourtant et que si cela avait été le cas, j’aurais rompu avec elle auparavant, parce que je n’étais pas encore capable de fréquenter plusieurs femmes en même temps. Sachant ce que je recherchais ou plutôt ce que je ne recherchais pas, l’âme sœur pour utiliser un terme mythique, elle a trouvé cela plutôt étrange. Je ne nie pas car oui, c’est étrange. Madame V trouverait ça normal que je vive ma vie sans avoir à lui rendre des comptes sur qui je vois ou ne vois pas, estimant que nous ne nous voyions pas assez régulièrement pour qu’il en soit question. Et d’ajouter que pour sa part, elle ne se sentait pas me devoir des explications sur qui elle voyait quand nous ne nous voyions pas. En théorie, je suis entièrement d’accord avec elle. En pratique, il me manque encore quelque chose pour pouvoir y arriver. Donc, il va me falloir travailler encore un peu pour être à l’aise avec cela. L’autre problème que je rencontre dans cette relation avec madame V, c’est sa recherche. Je sais que contrairement à moi, elle est à la d’une relation de couple, de vie à deux. J’ai bien l’impression, je sais, qu’elle ne serait pas contre du tout que ce soit moi (d’après ce qu’elle m’a dit, sans compter que c’est elle qui m’a relancé plusieurs fois pour que nous nous voyons) D’un autre côté, elle s’est bien rendue compte de mon côté asocial, de ce besoin que j’aie de ne voir personne pendant de longues périodes. La situation est claire mais il y a sa recherche que je ne peux satisfaire. Bon, bon, bon, c’est un faux problème. C’est plutôt un petit pincement que j’éprouve à ne pas pouvoir lui apporter ce qu’elle recherche. J’aimerais pourtant lui faire plaisir mais c’est impossible. Il me manque du détachement par rapport à cette situation que je connais mal. Il faudrait que je renforce encore mon égoïsme qui pourtant est très bien développé chez moi. N’arriver à me concentrer que sur mes propres besoins sans songer à l’autre. Encore un effort et je vais y arriver. Courage. Cela dit, j’ai adoré m’occuper d’elle tout un week-end. Car oui, j’ai été prévenant et attentionné. C’était son week-end et son plaisir était le mien. Mais dieu sait combien c’est épuisant. L’attention en permanence focalisée sur ses désirs et ses envies, cherchant à les deviner ou quand n’y arrivant pas, lui soutirer, ce n’est possible que sur une période assez courte. Cela dit, j’ai plutôt bien réussi si j’en crois le mail qu’elle m’a envoyé après (oui, ça fait vantard mais j’ai la vantardise très développée) et j’en suis ravi. Mais passons, c’est une affaire à suivre car je pense qu’il y aura d’autres épisodes (sous réserve qu’elle ne trouve pas l’homme de sa vie entre temps) Hier, retour à mon quotidien estival qui, si j’exclue les heures de travail ne change guère du quotidien pas estival (je ne me rappelle plus du nom) Glandouille et repos (j’en avais besoin) jusqu’à ce que monsieur S sonne chez moi, à l’heure de l’apéro. Nous décidant pour une terrasse en ville, nous voilà parti sous le cagnard de cette fin d’après-midi étouffante. Installé à l’ombre étouffante elle aussi d’une bâche, remarquablement placé pour mater à notre aise le maigre défilement de la trop rare passante excitante à la vue, j’ai tout d’abord tenu bon dans ma résolution de ne plus boire. Bon, il y a eu le coup de canif, l’entaille même, du week-end, mais sinon, cela faisait une semaine que je n’avais pas bu, me contentant d’un Perrier citron. Puis, changeant de terrasse pour une autre, que nous espérions plus passante malgré le lundi, malgré les vacances, malgré la défaite de la veille, j’ai craqué pour une pinte appétissante. Suivie d’un demi. La flemme de cuisiner, le vide du réfrigérateur, et je propose à monsieur S d’aller dîner au Libanais voisin. Du coup, restau encore. Retour sous la chaleur et le poids d’un trop copieux dîner. Crevé. Je me jette sur le canapé pour regarder « Quand les Aigles attaquent » avec Clint. Je peine à suivre le film mais je parviens malgré tout au bout sans m’endormir. Un petit tour par le tchat de la RDJ et direction mon pieu.
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Commentaires
M
Pralinette> Le sifflet va bien, j'étais juste en vacances. Et effectivement, je ne cherche pas de relation "sérieuse". C'est mon état d'esprit du moment en tout cas.<br /> <br /> Armoni> Hélas, s'il ne s'agissait que d'une bière ! Mais non, j'ai complètement craqué (mais c'était les vacances) Je me remets à la diète aujourd'hui même.
P
Ben ma pauvre Armoni, d'accord ou pas, on dirait que ça lui a coupé le sifflet tout ça, à not'Manu :-)
A
Je suis super d'accord avec tout ce qu'à dit Pralinette! (si c'est pas un commentaire de flemmarde, ça!)<br /> <br /> Bon, je note que tu as craqué sur une bière...<br /> <br /> bisous
P
Au fait, et pourquoi dis-tu que tu ne recherches pas une relation "sérieuse" ?
P
Pas envie de s'engager, mais le secret espoir quand même de trouver le Grand Amour ... c'est chouette mais qu'est ce que ça peut être compliqué ;-)
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