Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
JAM
5 avril 2006

Tempête dans un verre d'eau

Allons, ce n’est pas grand-chose en vérité, c’est un petit rien mais qui moi, m’intéresse énormément, cette polémique dont je parlais hier, m’opposant à l’association culturelle la plus importante de Troudecul. J’avais dit que le feu (un petit feu de rien du tout) avait prit suite à un de mes textes reposant sur une erreur de ma part. Pour tout dire, cette erreur vient d’une déficience de ma mémoire, que voulez-vous, la mémoire et moi, ça fait deux. J’avais retiré le texte, aussitôt que j’avais appris que je m’étais trompé, mais trop tard. D’où une première vague de protestation, émanant en particulier d’un ancien membre du groupe, se sentant visé par les propos que je tenais. J’expliquais hier que tout en reconnaissant mon erreur, je lui avais tout de même répondu sur les autres points soulevés, totalement erronés. De sa part, je n’ai eu pour l’instant aucune réaction. Je ne sais pas s’il va persévérer d’ailleurs, car toutes les accusations que je porte sont fondées et les preuves tangibles, contrairement au procès d’intention qu’il faisait au groupe et à moi en particulier. Par contre, nouvelle réponse, très intéressante ma foi, de la présidente de l’association. Une réponse des plus virulentes, aussi bien dans la défense que dans l’accusation. L’attaque est bâtie en trois temps, d’une manière que je trouve amusante et qui se résume ainsi : une première expliquant tout le respect qu’elle porte au groupe, un flot d’agressions verbales où j’en prends pour mon grade et enfin une conclusion en forme d’appel au dialogue. Et c’est là que cela m’amuse. En admettant que je ne fasse pas la part des choses, je pourrais décerner à ce commentaire acerbe un point Godwin. Drôle de manière de communiquer ! A mon tour, je lui réponds, lui expliquant ma position, mes griefs contre l’association, sans m’agacer et surtout, sans renchérir dans l’exagération des termes. Je lui fais remarquer que de m’agresser ainsi n’incite pas exactement au dialogue. Je lui dis que non, mon texte ne portait pas de jugement de valeur sur l’association mais relevait de la critique. Enfin bref, je m’explique et j’avoue être assez content de ma réponse car d’une part, je ne me suis pas énervé et d’autre part, j’ai pu démontrer point par point que ses accusations n’étaient pas fondées. Par contre, j’ai eu un peu plus de mal pour expliquer mes griefs car hélas, je ne peux apporter de preuve à des faits déjà ancien. Il serait facile de taxer le groupe de paranoïa collective. Tout ce que je sais, c’est que nous avons réellement vécu ce que je reproche dans mon texte et que je n’en démordrai pas. Si la polémique se poursuit, ce n’est pas certain, j’aurai quand même quelques billes à apporter, mais elles risquent d’être un peu légères. D’accord, c’est une tempête dans un verre d’eau mais n’oublions pas que j’adore la polémique, aussi me suis-je lancé avec passion dans la bagarre. J’espère qu’elle ne s’arrêtera pas tout de suite, qu’il y aura encore quelques échanges enflammés. Sans compter, qu’il peut en ressortir du positif pour le groupe et cela, je ne l’oublie pas non plus. Dans l’attente d’une éventuelle relance, je vais fourbir mes armes, c'est-à-dire me renseigner un peu plus sur l’association, grâce à mon témoin mystère, dont j’espère qu’il sera coopératif. J’ai quelques doutes mais enfin… Par contre, si j’arrive à soutirer quelques renseignements utiles, je n’exclus pas de repasser une couche. Répondre a occupé ma soirée, ce qui fait que je n’ai guère eu le temps de travailler. Me voilà bon pour passer l’après-midi à préparer les cours pour demain. Pour ce matin, pas de problème, je suis prêt. Toujours pas de convocation, cela devient inquiétant. Je me dis que peut-être ma factrice était-elle en grève hier, ce qui expliquerait que je n’ai rien reçu, mais je doute. A mon avis, j’aurais déjà du la recevoir depuis quelques temps. J’attends encore ce matin et puis je téléphonerai à la division des concours, à condition que je retrouve le numéro, pour voir de quoi il retourne. Je dois encore réserver l’hôtel et j’ai bien peur d’avoir un peu de mal à en trouver un si je m’y prends au dernier moment. Pour une fois, cela ne sera pas de ma faute. J’ai finalement retrouve « Notre avant-guerre » de Brasillach. J’en ai commencé la lecture. Le livre commence ainsi : « Le goût du passé ne s’acquiert pas. L’enfant le possède, qui est triste à sept ans d’avoir atteint ce qu’on nomme l’âge de raison, qui ne veut pas grandir, qui veut retenir autour de lui un monde fuyant et beau, ses jouets, sa mère jeune. »… « Je crois plutôt que le sens du passé naît en même temps que certains êtres, et que d’autres ne le connaîtront jamais que sous la forme d’une nostalgie banale et fugace. » Sans compter que j’adore vraiment son style, je suis d’accord avec ce qu’il écrit et j’appartiens sans conteste à la deuxième catégorie, celle pour qui le passé ne se connaît que sous la forme d’une nostalgie banale et fugace.
Publicité
Commentaires
M
Il n'est question ici que du seul talent d'écrivain de Brasillach. Ses choix, tout le monde les connait, il en est mort. Je ne dirais pas que cette mort était méritée, je suis résolument contre la peine de mort mais d'une certaine manière, il a payé pour ses (lourdes) erreurs. Reste l'écrivain.
L
Sans entrer dans la polémique, Brasillach d'accord, quelle culture, quel style ! Mais bon Mauras, Je suis partout, le culte du corps façon Nazi, la division Charlemagne... Même si défendu par Mauriac ou Camus à la libération, c'est un auteur qui sent le souffre ! Pas le seul sans doute, et pas le plus poltron mais tout de même... Un homme qui a fait de drôles de choix dans une époque particulièrement trouble.
Publicité