Journée de vacances, journée peu intense

Le fait d’avoir été linké par Miss Canalblog elle-même m’apporte une tripotée de lecteurs que la tête m’en tourne. Sauf que les statistiques de canalblog fonctionnant aléatoirement ces derniers temps, je ne peux que rarement m’en rendre compte. Du coup, je remets au goût du jour cette pratique à peu près tombée en désuétude mais qui connut son heure de gloire aux temps héroïques du diarisme : le compteur de visites. J’exagère un peu, il en existe encore pas mal en circulation, mais j’ai remarqué qu’avec la banalisation des blogs et des hébergements clés en main avec leurs propres outils statistiques, le nombre de compteurs avait rapidement chuté. Le bloggueur est égoïste et s’il aime à se vanter d’un nombre conséquent de lecteurs, il en apporte rarement les preuves à son lectorat à qu’il ne reste plus que le croire sur parole. Ne vous inquiétez pas, je raconte n’importe quoi pour justifier le fait que je remette un compteur en état de marche, après dépoussiérage (je m’étais inscrit le trente et un mai deux mille un et le compteur n’a pas fonctionné depuis au moins deux ou trois ans) C’est un compteur journalier et il est remis à zéro tous les jours à minuit. Je sens que ça va m’amuser un petit moment de guetter l’évolution des visites et puis je me lasserai et je l’enlèverai. Journée typiquement vacances : lever aux alentours de neuf heures, petit déjeuner, surf sur internet, toilette, lecture, déjeuner, lecture, surf sur internet, goûter, lecture. Allez chercher de l’action avec un tel programme dans la journée ! Pour ma part, je n’en trouve pas. Après en avoir fini avec la lecture de XIII, j’ai naturellement attaqué la relecture de Largo Winch. J’ai déjà lu huit tomes, il m’en reste quatre (je ne sais pas combien au juste il en existe) et c’est ce à quoi je vais m’attaquer aussitôt que j’en aurai fini avec cette entrée, ce qui ne devrait pas tarder étant donné que je n’ai strictement rien à raconter. Pas la moindre touche en réponse à mon annonce d’hier, c’est désolant. J’avoue, j’ai poussé le bouchon un peu loin, comme me le fait fort justement remarquer nuitdechine, mais c’est surtout l’époque qui veut cela. J’y réfléchissais, un peu mais pas trop quand même je ne voudrais pas gâcher mes vacances avec une activité neuronale trop poussée, et je me disais que la société (mot pratique qui ne veut pas dire grand-chose mais qui se révèle être un coupable idéal) avait fait de nous de bons petits toutous pour ne plus regarder les relations sexuelles sans préservatifs qu’avec des yeux ronds et un goût de fiel dans la bouche et une envie de meurtre pour le monstre qui oserait avouer sa préférence pour eux. Au commentaire de nuitdechine, j’ai d’abord réagi comme il fallait, je me suis dit qu’effectivement j’exagérais, que c’était nul à l’époque du sida et autres mst d’avouer sa préférence pour des relations non protégées. Puis, je me suis dit que j’avais précisé que j’étais sain et que donc le préservatif ne se justifiait pas, de mon côté en tout cas, prophylaxiquement parlant. Reste, certes, la santé d’une éventuelle partenaire, que je ne prends pas à la légère malgré ce qu’à l’air d’insinuer mon annonce et la fonction contraceptive de la capote qui présente également un intérêt certain. Mais bon. Admettons que je trouve une partenaire saine (preuve à l’appui) prenant la pilule. Pourquoi alors faudrait-il s’encombrer de l’étape latex, toujours problématique et nuisible à l’ambiance ? Je ne vois pas mais je veux bien que l’on m’ouvre les yeux, ce qui me permettrait de me coucher moins bête ce soir. Bonne nouvelle, qui n’a rien à voir, enfin si mais pas sur le même plan, quand la maladie s’éloigne, la libido revient. Parfait ! Ma main va retrouver du travail.

Comments

[Manu]

J'ai eu la flemme d'aller faire des courses.

[changi]

Et la brandade de morue, elle était comment?