Brandade de morue et régime

J’ai été forcé de me lever à cause de la postière qui devait me remettre un colis. Ca tombait bien, j’étais justement en train de chercher une raison qui me motive à le faire. Dans ce colis, deux tee-shirt Ségolène 2007, made in Taiwan, offert par une lectrice du blog que je tiens avec C. Dès que j’aurai envie, je le prendrai en photo. Pour l’instant je me tâte mais c’est non, je n’ai pas envie. Cette semaine, blague habituelle des vacances, j’ai décidé de travailler. Gageons que dimanche prochain je n’aurai toujours pas ouvert mon sac et que c’est dans l’urgence que je préparerai les cours du lendemain. J’aime me faire croire que je vais m’y mettre, c’est un peu comme si je le faisais réellement. En réalité, cela n’arrive jamais. Par contre, je vais certainement aller voir si ma coiffeuse exerce toujours sa profession car j’ai plus que besoin de ses services. Depuis le temps que je n’y suis pas allé, je finis par ressembler un peu plus chaque jour à un beatnik. J’essaie de me rappeler son prénom, en vain. Je crois que j’avais la coiffeuse à lunettes (je n’ajouterai rien) mais je n’en suis pas certain. C’est ennuyeux car, comme elle me l’avait dit la première fois que je m’y étais rendu, il était important qu’elle apprenne les cheveux de ses clients. Maintenant qu’elle a appris mes cheveux, il serait stupide que je change à cause d’une erreur de prénom. D’un autre côté, si je me trompe, sa collègue apprendra à son tour mes cheveux et je n’aurai plus à me creuser la tête pour savoir qui d’elles deux doit s’occuper de ma magnifique chevelure de beatnik. Je regarde un instant par la fenêtre. Le temps pourri, toujours là, ne m’incite pas à des activités extérieures. Je vais rester calfeutré chez moi, sauf si le courage me prend d’aller faire les courses nécessaires à la réalisation du plat que j’avais en tête, que je réussis magnifiquement, la brandade de morue (elle déchire sa race, si je puis me permettre l’expression) J’aimerais également acheter quelques poissons crus, du vinaigre de riz, de la sauce soja, pour cuisiner japonais, en étrennant notamment le tapis à sushi, acquis lors de ma dernière expédition à Paris. Après, j’avais envie d’écrire que je devais absolument me mettre au régime mais, conscient de l’incompatibilité flagrante entre régime et brandade de morue, je m’abstiendrai. L’émission de télé-réalité « Pékin express » continue à me passionner. CA arrivait à la conclusion hier que le casting avait été particulièrement soigné et c’est tout à fait vrai. Rien de tel que des candidats au caractère, à la personnalité bien caricaturaux pour que la mayonnaise prenne et que l’émission devienne intéressante. L’émotion des téléspectateurs est parfaitement contrôlée et j’imagine très bien que nous réagissons de la même manière au même moment. C’est fantastique.

Comments

[Manu]

Non, non, c'est Frédérique ou Séverine (j'ai leur carte sous les yeux) mais impossible de me décider pour un prénom.

[Potom]

je crois que c'est ... Fernande ... non Thérèse ..
Potom

[Manu]

Oui mais si j'avais préparé tous mes cours jusqu'à la fin de l'année, je n'aurais plus rien à raconter dans mon journal.

Une semaine moins un jour, on tient le bon bout.

[CA]

Toi, tu es le roi du travail virtuel! Si à chaque fois que tu écris "aujourd'hui, je vais bosser", tu le faisais vraiment, ben t'aurais déjà préparé tous tes cours jusqu'à la fin de l'année et révisé l'agreg'! Mais bon, ne change pas c'est comme ça qu'on t'aime.

Dire qu'il va falloir attendre une semaine pour la suite de Pékin Express!