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JAM
17 février 2006

Retour

Je relis mon entrée d’hier par acquis de conscience mais je sais très bien où j’en suis resté, le suspense haletant qui sourdait (je ne sais pas si j’ai le droit d’employer le verbe sourdre à l’imparfait mais je le prends) des dernières lignes (les seules que j’ai relues, je ne vais pas non plus me relire entièrement) laissant la lectrice (et le lecteur aussi) pratiquement mort d’une curiosité que je qualifierais de saine car je ne vois pas pourquoi elle serait malsaine. La réponse de B. Elle se résume en un mot : amen ! C'est-à-dire qu’elle est arrivée aux mêmes conclusions que moi, à savoir qu’il était impossible que nous puissions vivre ensemble, étant de caractères trop différents. Elle est donc d’accord pour que notre relation s’oriente vers la fuckfrienderie. A la question de savoir si l’ouverture que j’avais plus ou moins pressentie lors de notre rencontre était possible, la réponse est oui également. C’est en tout cas ce qu’elle me dit dans les termes suivant (je cite, c’est plus simple) : « J'ai adoré votre aveu concernant l'ouverture possible (rendue difficile par votre état grippal) et je crois bien que je vous aurais laissé faire...Je me laisse donc tenter par ce que vous appelez "fuckfrienderie" » CQFD Quant à la suite de cette relation un peu étrange tout de même (enfin pour moi en tout cas) je n’en sais encore rien. Je sais juste que j’ai une ouverture béante. Mais laissons-là meetic qui finit par me sortir par les yeux pour conter ma rencontre avec CA. Je n’y suis pas allé du tout dans le même esprit puisque je la connaissais un peu pour tchater assez souvent avec elle sur msn et lire son journal. Un peu plus en forme que la veille (je finirai bien par recouvrer totalement la santé) c’est d’un pas plein d’allant (dans la mesure de mes moyens) que je sortais de la gare avec à peine vingt minutes de retard (la sncf en progrès, c’est bien) pour aller sur les lieux du rendez-vous situé à deux pas. Non seulement elle est là mais en plus je la reconnais immédiatement (je dois avouer qu’il arrive rarement qu’une femme charmante en chapeau se dirige vers moi en me souriant et en me faisant des signes, ce qui m’a bien aidé pour la reconnaître) Après les présentations d’usage et les formules de politesses qui s’échangent entre gens bien élevés : « Bonjour ! Ca va ? Bon voyage ? Tu n’attends pas depuis trop longtemps ? » (bien élevés mais pas bégueules pour un sou, nous nous tutoyons d’emblée) Elle m’apprend que la serre tropicale est fermée jusqu’à dans très longtemps, ce qui nous nique notre lieu de rendez-vous prévu. C’est regrettable, mais pas insurmontable. Aussi nous dirigeons-nous directement vers l’étape deux qui est un restaurant japonais tenu par des chinois qui sont tout de même assez asiatiques pour que nous nous y croyions. Tout en déjeunant (elle avec classe et moi en m’empiffrant comme moi seul sait le faire, c'est-à-dire avec classe) nous discutons, mais pas de sexe (ou alors sans le faire exprès mais je ne crois pas) Puis, nous nous rendons à la fac de Jussieu, ce qui me permet de continuer mon tour de France des facs entamé la semaine dernière. Je suis assez impressionné, plus par la taille de l’endroit que par sa beauté car je peux le révéler sans gêne aucune : Jussieu est une fac laide. Après l’étape universitaire de l’après-midi, nous nous rendons en métro dans le quartier japonais de Paris, pour visiter une épicerie japonaise (logique) où je fais quelques emplettes dans l’optique de réaliser prochainement d’excellentes recettes (japonaises) puis une librairie japonaise (où je n’achète rien, parce que je ne peux pas saquer les Japonais) Les japonais, ça va bien cinq minutes, après on s’en lasse, aussi décidons-nous de repartir vers de nouvelles aventures qui nous mènent via le jardin des Tuileries jusqu’à une librairie anglaise. Je ne comptais rien acheter du tout à l’ennemi héréditaire mais je voulais les narguer avant la branlée que l’équipe de France de rugby va leur infliger prochainement) Nous décidons de repartir par le jardin des Tuileries jusqu’à Saint-Michel où je ne peux pas ne pas m’arrêter dans une librairie voir si je ne pourrais pas trouver des ouvrages professionnels qui m’intéresseraient. Mais je ne trouve pas. Du coup, nous continuons notre périple jusqu’à la place je ne sais pas comment elle s’appelle, pour boire un verre des plus mérités. Hélas, la fin de l’après-midi est déjà là et CA doit se rendre à son autre rendez-vous (meetic cette fois-ci) aussi nous nous séparons non sans nous être dis au revoir car bien qu’ayant passé l’après-midi ensemble, nous n’en avons pas pour autant perdu notre proverbiale politesse. J’ai passé sous silence le fait que nous avons discuté sans discontinuer ou presque mais en fait oui, nous avons discuté sans discontinuer. Et beaucoup marché. Et c’était très bien. Ce matin, je décidais de rentrer parce que je suis toujours crevé et que je ne me voyais pas passer un autre vingt-quatre heures à Paris.
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Commentaires
M
Armoni> J'ai oublié de dire que ton surnom n'est pas du tout usurpé.<br /> <br /> BJ> Ce n'est pas une obligation non plus. On peut aussi visiter des pubs et boire des bières.<br /> <br /> Bidouille> Et oui, tu peux !<br /> <br /> Sophie> En tout cas, je ne crois pas qu'il faille y voir une quelconque allusion sexuelle.<br /> <br /> Changi> C'est raté pour la fuckfriend. Je ne sais pas si je suis vraiment fait pour de toute manière.
C
Heureux homme, une fuckfriend (je suis sur que tu es fait pour la fuckfrienderie, tous les hommes le sont...) et une rencontre avec marion en seulement quelques heures. Le rêve...
S
CA Cuisse d'acier !!! Trop fort !!! Et pourquoi big fish, j'étais allée voir le film mais je m'étais endormie lamentablement... Qu'on m'explique !!
B
Manu, Sophie, quelle chance d'avoir rencontré Marion, c'est que j'en serais presque jaloux ! <br /> Bon... j'avoue... je suis jaloux.
B
Ah mon cher ami...J'attendais ton entrée avec impatience!!!Euh...Je ne pense pas que tu sois fait pour la "fuckfrienderie"....<br /> Mais ne sait-on jamais. Deux êtres opposées peuvent être complémentaires.<br /> En tout cas tu racontes super bien, suspense y compris, j’attends la suite !:)))<br /> <br /> Je me prépare à notre rencontre à nous, just like CA….Sauf que je n’aime pas marcher....<br /> <br /> Briget
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