Pas besoin d'ADSL pour regarder pousser mon avocatier

Bien que levé à trois heures du matin, je n'écris que maintenant. Auparavant, j'ai répondu aux mails en souffrance. J'aime beaucoup en recevoir, surtout quand il y a des compliments (je ronronne de plaisir) mais je dois avouer que je ne suis pas toujours une flèche pour répondre (cependant, je réponds toujours, patience)

J'écris, c'est bien beau, mais je n'ai rien de spécial à raconter. C'est bien le problème de rester cloîtré chez soi : il ne se passe rien. Je regarde pousser mon avocatier, mais c'est un spectacle de longue haleine, pas besoin d'ADSL pour suivre ses performances. Idem pour le Kumquat. J'ai beau regarder par la fenêtre, rien d'intéressant non plus, à part regarder la pluie tomber ou les nuages s'amonceler, signe annonciateur d'une averse ou d'un orage. Je regarde les murs, mais comme je ne me drogue pas, ils ne me racontent rien et restent immobiles. Je regarde le plafond mais je ne vois que de rares mouches voler sans entrain (quand il y en a, ce qui est rare)

Je délaisse la lecture. Je ne fais que relire pour la énième fois des San-Antonio. J'ai bien dû en relire une bonne trentaine depuis un mois ou deux que je n'ai pas envie d'autre chose. En attente, j'ai une biographie de Teilhard de Chardin. J'attends le moment propice pour en débuter la lecture. Les magazines auxquels je suis abonné s'entassent, encore sous emballage. J'ai toujours besoin de lire, mais rien ne me fait envie pour l'instant.

Je délaisse la peinture. Les pinceaux ont fini par sécher et former un bloc compact collé au fond du verre. Les tableaux entamés eux, n'en finissent plus de sécher et attendent mon bon vouloir pour se voir offrir de nouvelles couches   qui les habilleront pour l'hiver. J'ai fini par remiser pinceaux et peintures au fond d'un placard. L'heure n'est pas à la peinture.

Je me remets un peu à la musique. Depuis que j'ai acheté une guitare,  j'essaye d'apprendre à être plus à l'aise avec cet instrument. Malgré mes efforts, les progrès sont laborieux. Pourtant, je persévère. Pour m'amuser, j'ai commencé à enregistrer quelques rythmiques, sur lesquelles je m'essaie à l'improvisation. Le résultat est pitoyable, difficile de s'improviser guitariste. Pourtant, j'ai l'intention de les partager avec vous d'ici quelques jours, aussi tôt que je serai familiarisé avec l'enregistrement. Bande de petites veinardes.

A part la musique et l'ordinateur, je ne fais pas grand chose. Je regarde la télévision, des films impérissables comme « l'hôtel de la plage » à qui je veux rendre un vibrant hommage, car il a fait plus pour la renommée de mon journal que tous les autres films réunis. C'est bien simple, à partir d'aujourd'hui, JAM est indissociable de ce film. Merci également à Mort Shuman, sans qui je n'aurais pas autant de lectrices.

J'aurais pu vous parler du grand blond, mais malheureusement, je me suis endormi dès la première demi-heure. Ce sera pour la prochaine rediffusion.

Enfin voilà. Les jours passent, très vite, et je suis presque incapable de dire à qui j'occupe mes journées. De là à penser que quelqu'un me vole du temps, il n'y a qu'un pas.

Comments

[Pralinette]

Rester cloitré !!! nan mais ça va pas ! allez hop hop on s'bouge ! Plus vite que ça, zou ! :-))

[Manu]

A vos ordres dame Saida ! Merci

[Saida]

Vous dites que vous n'avez rien de spécial à raconter.. Mais vous le dites si bien !

Je viens de passer un excellent moment sur votre weblog. C'est très agréable au réveil.. sourire.

Bonne journée à vous.