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JAM
6 mai 2005

Folie ménagère

Après un repas non pas gargantuesque mais  copieux, je me sentais mûr pour une sieste, quand une folie ménagère m’a pris. Au lieu de dormir, j’ai passé l’aspirateur, rangé, nettoyé, récuré, épousseter, lavé,  fait briller. Puis, content de moi, je me suis accordé le droit de visionnage de « Naïs » excellent bien que pas jeune film de et d’après un livre de Pagnol. J’en étais là à regarder cette œuvre gentillette et agréable quand le téléphone a sonné (suspense, donc je change de paragraphe)

C’était Cé qui, n’étant pas libre samedi, me proposait de venir boire le café (fin du suspense) Je dis oui puisque j’avais envie de la voir. Je suis monté en voiture et me suis rendu chez elle (il y a encore quatre ans, c’était aussi chez moi) Au bout de pas longtemps, je suis arrivé (nous n’habitons pas très loin)

Nous avons pris le café et papoté. Malgré ses ennuis de santé, elle semble en forme. J’admire sa volonté, mais en même temps je trouve son attitude un peu inconsciente, puisqu’elle risque de se retrouver en fauteuil roulant avant longtemps si elle continue sur le même rythme. Elle a toujours autant de projets et s’est mise à la peinture. Comme tout ce qu’elle entreprend, elle le fait à fond. Entre les peintures qui tapissent les murs, que j’ai prises en photo dans l’optique d’en faire un blog, les traductions, l’écriture d’un livre, ses contacts prometteurs avec le monde de l’édition, son emploi du temps est bien rempli. Puis, l’heure de l’apéritif arrive et donc, je prends un apéritif. Ensuite… (suspense)

Je m’en retourne chez moi (fin du suspense) pourvu de quelques livres dont « Le vieux qui lisait des romans d’amour » de Luis Sepulveda qui paraît-il est admirable et « Femmes qui courent avec les loups » sous-titré « histoires et mythes de l’archétype de la femme sauvage » de Clarissa Pinkola Estes qui d’après Cé ne devrait pas me plaire car selon elle, ce livre est réservé aux femmes. Je lis le quatrième de couverture : « Chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive, riche de dons créateurs et d’un savoir immémorial. Mais la société et la culture ont trop souvent muselé cette « Femme sauvage », afin de la faire entrer dans le moule réducteurs des rôles assignés. » On verra bien.

Ma grand-mère vient visiter mon appartement (explication de ma folie ménagère) Depuis le temps que j’y habite, elle n’avait pas encore eu la possibilité (santé aléatoire, escaliers tortueux qui demandent une bonne condition physique – pour une personne âgée de 92 ans) L’appartement lui plaît, elle est contente de l’avoir vu. Je lui prête quelques livres (santé fragile mais toute sa tête ma mère-grand)

Je surfe un peu mais ce long week-end fait des ravages sur le net et il n’y a rien à lire ou faire de particulièrement intéressant. Je regarde les peintures de cet été (à chaque fois que je vois de la peinture ou que j’en entends parler, le désir me prend de m’y remettre)

En soirée, je regarde comme chaque semaine « nouvelle star ». Le jury est en-dessous de tout en encensant une prestation ratée (chant terriblement faux) mais finalement, cela n’a aucune importance. La semaine prochaine, la finale. Je sais que vous pensez que je n’ai vraiment rien à faire de mes soirées. Je suis bien d’accord avec vous. Ce soir, j’ai répétition, ce qui me donnera l’occasion de sortir de ma tanière et faire mentir vos pensées.

Hier ou avant-hier, j’ai regardé pour la xième fois « Il était une fois dans l’Ouest » et pour la xème fois j’ai bavé devant Claudia Cardinale. Elle est vraiment superbe cette femme.

Passons.

Il y a ce que l’on est, ce que l’on pense être, ce que les autres pensent que nous sommes. Je me demande où se situe la vérité. Certes, on peut dire qu’il n’y a pas qu’une vérité, mais parmi ces propositions, l’une doit certainement prendre le pas sur les autres. Cela dépend sans doute du moment et du contexte. Si quelqu’un me dit « tu es comme ça » et que moi je trouve cela absurde ou faux, cela n’empêchera pas ce quelqu’un de penser que je suis comme cela. Je pourrai penser qu’il se trompe, je pourrai même lui dire, cela ne changera rien du tout. Car il ne se trompe pas vraiment. Si je ne suis pas tel qu’il le dit, l’image qu’il a de moi elle, est ainsi. Or, nous ne faisons rien d’autre que diffuser des images de nous-mêmes. Sans compter qu’à force d’être avec nous-même, en permanence, il doit bien arriver des moments où nous manquons de recul vis à vis de nous-même et où l’image que nous nous faisons de nous est erronée. Il est donc possible que l’image que les autres ont de nous soit plus proche de ce que nous sommes que l’image que nous avons de nous.

Non, je n’ai pas fumé. C’est venu tout seul.

Encore une entrée intéressante du Linlin. Il faudrait qu’il arrête, cela devient une habitude.

Le journal de Biscotte m'intéresse beaucoup en ce moment. Allez savoir pourquoi.

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