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JAM
2 septembre 2004

Bien ma veine, l’hébergeur qui ne fonctionne pas

Bien ma veine, l’hébergeur qui ne fonctionne pas alors que je m’étais levé exprès pour écrire. Tant pis, je ne mettrai pas en ligne immédiatement, je n’aime pas tellement ça de devoir attendre mais je n’ai pas d’autre choix.

La rentrée s’est déroulée comme prévue. J’ai retrouvé les collègues avec l’obligation de saluer tout le monde et de nous raconter nos vacances, j’ai subi avec les autres l’inévitable discours du proviseur (presque trois heures à meubler, il faut bien qu’il trouve des choses à nous dire), découvert mon emploi du temps qui a un peu changé par rapport à celui que nous nous étions concoctés (je bosse lundi, mardi matin, mercredi matin et jeudi après-midi, je ne me plains pas) et les noms de mes élèves (pas toujours avec plaisir, hélas, espérons que l’été les aura fait mûrir) Voilà pour la première matinée. Déjeuner avec M. et S. (nous avons évité d’aller avec les autres pour ne pas avoir à supporter certaines personnes que nous ne portons pas spécialement dans notre cœur, nous avons nos têtes) dans une pizzeria envahie par les profs en pré-rentrée et attendu longuement d’être servis (sans compter que l’humeur n’y était pas, ayant tous eu des modifications d’emploi du temps et de classes non désirés) Puis nous sommes retournés au Lycée subir le flou de l’organisation, ou bien la désorganisation, de la rentrée. Bref, nous avons poireauté pendant une heure et demie, en papotant, fumant des clopes et nous baladant (un « l » ou deux ?) un peu partout, ne sachant que faire, aucune consigne n’ayant été donné (et un prof sans consigne et sans élève est un prof désœuvré) Finalement, une réunion avec notre chef à nous (pas notre supérieur mais chef quand même, il s’occupe des ateliers), un nouveau, assez sympathique et l’air efficace, pour discuter vaguement de la situation et de ce que nous allions faire. Retour vers la salle des profs, pour l’ultime cigarette de la journée dans l’enceinte des lieux avant de regagner mes pénates.

Ca y est, le blues de la rentrée est parti, je suis en plein dedans et il ne me reste plus qu’à me laisser porter vers les prochaines vacances. Dans six semaines et demie. Je suis dans le bain, quoi. Encore une journée importante aujourd’hui, avec l’accueil des élèves, le premier contact, si important pour un bon déroulement de l’année, une année sans heurt. Aucun stress, aucun mal au ventre ne me tenaille, c’est le train-train qui reprend ses droits.

Première soirée hier à travailler à la maison, j’avais perdu l’habitude, j’ai peiné à m’y remettre. Prenant de longues pauses et peinant à me concentrer, j’ai encore des efforts à fournir pour que cela revienne. Je sens que je vais avoir pas mal de travail cette année, la prise en main d’une nouvelle matière à enseigner, dont j’ignore tout va me demander un gros travail d’apprentissage et de nombreux cours à préparer. D’un autre côté, je me dis que c’est pas mal, que je ne verrai pas le temps passer et aussi, c’est intéressant de se diversifier. Je commence à avoir pas mal de cordes à mon arc, ça va faire la huitième matière que j’enseigne depuis que j’ai commencé, il n’y a que sept ans. Bien sûr, il existe des ressemblances entre certaines d’entre elles mais ce n’est pas toujours le cas. J’admire mes capacités d’adaptation, qu’il est bon de se jeter des fleurs !

Une grosse journée aujourd’hui quand même, avec pas moins de huit heures de cours, mal de gorge assuré en fin d’après-midi. Une fin d’après-midi également synonyme de week-end, ce qui me réjouit nettement plus. Avec hélas beaucoup de travail à la clé. Indispensable pour assurer un bon début d’année et en espérant avoir la volonté et le courage de faire tout ce que j’ai à faire. Hum ! Ce n’est pas gagné, un fort risque existe que je me laisse entraîner par ma paresse, remettant à plus tard ce qui ne relève pas de l’imminence de l’échéance. On verra bien.

 

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