Bien ma veine, lhébergeur qui ne fonctionne pas
Bien ma veine, lhébergeur qui ne fonctionne pas alors que je métais levé exprès pour écrire. Tant pis, je ne mettrai pas en ligne immédiatement, je naime pas tellement ça de devoir attendre mais je nai pas dautre choix.
La rentrée sest déroulée comme prévue. Jai retrouvé les collègues avec lobligation de saluer tout le monde et de nous raconter nos vacances, jai subi avec les autres linévitable discours du proviseur (presque trois heures à meubler, il faut bien quil trouve des choses à nous dire), découvert mon emploi du temps qui a un peu changé par rapport à celui que nous nous étions concoctés (je bosse lundi, mardi matin, mercredi matin et jeudi après-midi, je ne me plains pas) et les noms de mes élèves (pas toujours avec plaisir, hélas, espérons que lété les aura fait mûrir) Voilà pour la première matinée. Déjeuner avec M. et S. (nous avons évité daller avec les autres pour ne pas avoir à supporter certaines personnes que nous ne portons pas spécialement dans notre cur, nous avons nos têtes) dans une pizzeria envahie par les profs en pré-rentrée et attendu longuement dêtre servis (sans compter que lhumeur ny était pas, ayant tous eu des modifications demploi du temps et de classes non désirés) Puis nous sommes retournés au Lycée subir le flou de lorganisation, ou bien la désorganisation, de la rentrée. Bref, nous avons poireauté pendant une heure et demie, en papotant, fumant des clopes et nous baladant (un « l » ou deux ?) un peu partout, ne sachant que faire, aucune consigne nayant été donné (et un prof sans consigne et sans élève est un prof désuvré) Finalement, une réunion avec notre chef à nous (pas notre supérieur mais chef quand même, il soccupe des ateliers), un nouveau, assez sympathique et lair efficace, pour discuter vaguement de la situation et de ce que nous allions faire. Retour vers la salle des profs, pour lultime cigarette de la journée dans lenceinte des lieux avant de regagner mes pénates.
Ca y est, le blues de la rentrée est parti, je suis en plein dedans et il ne me reste plus quà me laisser porter vers les prochaines vacances. Dans six semaines et demie. Je suis dans le bain, quoi. Encore une journée importante aujourdhui, avec laccueil des élèves, le premier contact, si important pour un bon déroulement de lannée, une année sans heurt. Aucun stress, aucun mal au ventre ne me tenaille, cest le train-train qui reprend ses droits.
Première soirée hier à travailler à la maison, javais perdu lhabitude, jai peiné à my remettre. Prenant de longues pauses et peinant à me concentrer, jai encore des efforts à fournir pour que cela revienne. Je sens que je vais avoir pas mal de travail cette année, la prise en main dune nouvelle matière à enseigner, dont jignore tout va me demander un gros travail dapprentissage et de nombreux cours à préparer. Dun autre côté, je me dis que cest pas mal, que je ne verrai pas le temps passer et aussi, cest intéressant de se diversifier. Je commence à avoir pas mal de cordes à mon arc, ça va faire la huitième matière que jenseigne depuis que jai commencé, il ny a que sept ans. Bien sûr, il existe des ressemblances entre certaines dentre elles mais ce nest pas toujours le cas. Jadmire mes capacités dadaptation, quil est bon de se jeter des fleurs !
Une grosse journée aujourdhui quand même, avec pas moins de huit heures de cours, mal de gorge assuré en fin daprès-midi. Une fin daprès-midi également synonyme de week-end, ce qui me réjouit nettement plus. Avec hélas beaucoup de travail à la clé. Indispensable pour assurer un bon début dannée et en espérant avoir la volonté et le courage de faire tout ce que jai à faire. Hum ! Ce nest pas gagné, un fort risque existe que je me laisse entraîner par ma paresse, remettant à plus tard ce qui ne relève pas de limminence de léchéance. On verra bien.