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JAM
1 septembre 2004

Rien ne m’énerve plus que d’écrire une entrée et

Rien ne m’énerve plus que d’écrire une entrée et de voir celle-ci perdue à cause d’un plantage du traitement de texte. C’est pourtant ce qui vient de se passer. Du coup, je ne vais même pas avoir le temps de recommencer, le temps passe et c’est aujourd’hui la rentrée. Me voilà au pied du mur, ce mur que je voyais approcher depuis longtemps déjà et que je me prends dans la figure ce matin. Je ne suis ni content, ni impatient de reprendre le chemin du Lycée. Fatigué déjà par les retrouvailles avec les collègues, l’obligation de les saluer, de nous raconter nos vacances, de nous dire le peu d’entrain que nous avons à recommencer une année scolaire. Fatigué par les discours du chef, il faut bien meubler la journée, fatigué d’attendre toute la matinée ce qui seuls nous intéressent aujourd’hui, nos emplois du temps. Certes, il y a belle lurette que je connais le mien mais sait-on jamais, des changements ont peut-être fait leur apparition, il subsiste un doute suffisant pour attendre avec anxiété de les recevoir. Là, j’essaye de chercher une motivation pour ne pas m’ennuyer. Quoi d’autre encore ? Ah oui ! Je vais connaître les effectifs de mes classes, découvrir les noms des élèves avec qui je vais passer une année entière. Ouais !

Ce matin, j’ai mis mon réveil assez tôt, histoire d’avoir le temps d’écrire cette entrée (d’où mon énervement quand le traitement de texte m’a lâché) car je voudrais bien pouvoir préserver le rythme quotidien de celles-ci. J’ai des doutes. Selon toutes vraisemblances, je ne vais pas tarder à reprendre un rythme hebdomadaire ou bi-hebdomadaire, me contentant de relater assez chichement le contenu de mes non-journées. Reprendre cet exercice qui consiste à remonter le fil de ma mémoire, avec peine, pour trouver quelques éléments éventuellement marquants pour combler le vide de la page blanche. Bien qu’une page noircie soit souvent synonyme chez moi de vide. Mais pas le même vide. Un vide plein. Merde ! Il faut que j’arrête de raconter des idioties.

Je me suis levé tôt, guère plus que pendant les vacances, il m’est même arrivé de me lever plus tôt que ça mais avec la différence que je ressens de l’urgence. Plus le temps de prendre le temps de me préparer, moi qui suis si lent. Plus le temps du farniente, il faut que tout mon être soit prêt dans un délai trop court. Je prends pourtant mes précautions, je déclenche la sonnerie de manière à disposer d’un délai suffisant pour ne pas être trop pressé mais reste l’impression et la réalité d’une heure butoir à laquelle je ne pourrai pas échapper. Il arrivera bien trop vite, le moment où je devrai prendre la voiture pour me diriger, la mort dans l’âme, vers le lieu de travail et recommencer la comédie qui va durer dix mois.

J’allais oublier le débriefing d’hier, avec mes collègues, à notre QG. Un acte qui constitue pourtant une vraie rentrée, avec la reprise de nos habitudes. Les habitudes se reprennent vite. C’est comme si nous n’avions laissé passer qu’une semaine ou deux, les marques étaient prises, j’ai retrouvé ma place, sur la banquette, le dos au mur. Seule différence, le jus de tomate et le Perrier ont remplacé les deux ou trois pintes que je buvais l’année dernière. Mais à part ça ? Rien.

Autre fait marquant de la journée, la finale de Koh-Lanta, que je ne peux passer sous silence. J’en profite pour remercier
Neev de m’avoir rappelé toute la journée de ne pas la manquer. Au bilan, la saison quatre m’a bien plue et je suis assez content d’avoir appris qu’il y en aurait une cinquième.

L’heure tourne, il faudrait que je songe à décoller de mon siège afin de me préparer. Je n’ai pas touché mon sac encore et il va aussi falloir que je m’y résolve.

Pourvu que la journée au boulot ne s’éternise pas, c’est tout ce que je lui demande.

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