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JAM
2 août 2004

Je suis un casanier indécrottable. Je n’arrive

Je suis un casanier indécrottable. Je n’arrive même plus à me rappeler la dernière fois que je suis sorti de chez moi (autrement que pour aller faire quelques courses, aller chez le médecin ou aller acheter des clopes) Les faits ne sont pas nouveaux d’ailleurs, j’ai tendance à passer mes vacances ainsi depuis pas mal d’années déjà. Je ne sais pas, l’envie me manque de voir des tas de têtes d’abrutis et d’entendre les cris et les pleurs qu’immanquablement les gosses poussent quand j’ai le malheur d’aller en ville (je suis en ville mais aller en ville signifie aller au centre ville, expression couramment utiliser dans les petites villes – notes à l’usage des Parisiennes qui croiraient en lisant cette expression que j’habite la campagne) Je n’ai pas non plus d’envie particulière pour quelque escapade à la campagne. Quant à voir mes amis, c’est presque au-dessus de mes forces, j’ai vraiment besoin de temps en temps de faire un break et de ne plus les voir afin de m’ôter la sensation d’étouffement et d’emprisonnement qu’un contact trop fréquent laisse parfois ressortir. L’été est vraiment la période de l’année où j’ai le plus besoin de me retrouver seul et peinard chez moi. Je ne m’ennuie pas un instant, je trouve toujours quelque chose à faire pour m’occuper, ne serait-ce que m’allonger sur mon lit et ne penser à rien (c’est très reposant en fait) Je m’aperçois que je ne lis guère plus que pendant l’année scolaire, ni même que je joue plus de basse que d’habitude (c’est à dire pas souvent) En ce moment c’est un peu différent forcé que je suis d’assimiler un nouveau répertoire mais ce n’est pas habituel. Reste à savoir ce que je fais de mes journées, sachant que je ne fréquente pas particulièrement le tchat (un peu plus que pendant l’année scolaire) En fait, je crois que quelqu’un me vole mon temps, je ne le vois pas passer. Plus d’un mois de vacances maintenant et à peine l’impression d’y être, c’est grave. L’impression de fin commence à me gagner alors qu’il me reste quatre semaines. Je commence même à penser combien la rentrée va être difficile et surchargée. Les bras m’en tombent à l’avance. Je sais déjà que je rentrerai sans plaisir (reprendre le boulot ne me fait jamais plaisir) mais je me réconforte en pensant que j’aurai peu de temps pour m’apitoyer sur mon triste sort de travailleur. Un boulot énorme m’attend entre la préparation des cours d’une nouvelle matière que je vais enseigner, les épreuves du bac à concevoir entièrement (déjà huit mois de retard, les copies sont à rendre pour octobre, ça craint) les week-ends pris pour les concert,… Il ne faut plus que j’y pense, je ne veux pas me gâcher les quelques jours qu’il me reste avec de si sombres pensées.

Mon pied me fait toujours mal, plus de dix jours après le début de la crise. J’en viens à me demander s’il s’agit vraiment de ça et s’il n’y aurait pas autre chose. Pour le coup, j’ai hâte de recevoir les résultats de l’analyse de sang afin d’être fixé. En plus, j’ai l’impression que le mal s’est déplacé progressant lentement mais sûrement le long de mon pied (s’il atteint la jambe, je me la coupe au niveau du genou pour enrayer la progression) Après une relative accalmie, j’ai de nouveau des douleurs qui m’obligent à prendre du doliprane (publicité gratuite) et même avec, je n’en suis pas quitte des élancements. Merde, pourquoi ai-je attendu autant de temps avant d’aller consulter ? Des fois je pourrais me donner des baffes tant je le mérite. En attendant, je continue à ne plus boire et manger un peu plus équilibré mais les résultats ne sont pas franchement probants. A croire que mon organisme s’est adapté à la boisson et à la nourriture « n’importe quoi tant qu’il y a de la bidoche et pas de légumes »

Se lever à six heures c’est bien mais quand même, j’aimerais arriver à dormir un peu plus car le soir je tombe de sommeil très tôt et je suis bon à rien. J’aurais besoin d’une sortie ou quelque chose dans ce genre pour recaler un peu mes nuits. L’objectif (excitant) de la journée sera de me coucher plus tard ce soir. Mon audace parfois m’effraie. Par contre, j’aime beaucoup écrire tout de suite après mon réveil. Le moment est particulièrement propice, tout est calme et serein, pas de crainte à avoir d’être dérangé, l’idéal. Dommage de ne pas me souvenir de mes rêves (la dernière fois que cela m’est arrivé, j’avais rêvé des sœurs Greniers, tu parles d’un cadeau) ce serait une source inépuisable pour alimenter mon journal. Je me débrouille sans bien sûr mais ce n’est pas si évident que ça de trouver toujours quelque chose à raconter (d’où les entrées qui se ressemblent étrangement à toujours raconter les mêmes conneries d’un intérêt à peu près nul sauf pour moi, et encore) et il faut vraiment que je sois dans une période où j’ai envie d’écrire pour continuer. Mais voilà, le plaisir est là et je ne boude jamais mon plaisir.

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