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JAM
10 octobre 2008

1530 : ils marchent sur la tête ou quoi ?

J’ai bien cru que le conseil d’administration n’en finirait pas. Je ne connais pas trop les règles qui le régit mais je pense que nous avons bien dû en transgresser une ou deux. Tout d’abord, il a pris du retard. A dix-huit heures, heure supposée du début de séance, le quorum n’était pas atteint, il a fallu téléphoner en urgence à quelques personnes pour qu’ils rappliquent dare-dare, afin qui nous puissions commencer. Une demi-heure plus tard, nous avons enfin pu décoller. Pas grand-chose à en retenir, sinon que les représentants de l’autre liste ne jouent pas le jeu, ils se représentent eux et eux seuls. Et que je t’aborde des sujets qui n’ont rien à voir avec le C.A. et que je papote… De quoi m’agacer et surtout de faire perdre du temps au point d’aborder certains sujets qui concernaient tout le monde cette fois, au lance-pierre pour ne pas trop déborder. Je crois bien que nous avons dépassé la durée légale de la séance de plus d’une demi-heure… Pas très sérieux tout ça. Comme la plupart du temps, les élus régionaux brillaient par leur absence, ce qui est toujours ennuyeux puisque de plus en plus, nous dépendons de la région.

Ce que je retiens de ce conseil, c’est que le système éducatif devient un grand n’importe quoi, avec toujours plus d’exigence pour les profs et les établissements et de moins en moins pour les élèves. Je pense à cette expression « la montagne qui accouche d’une souris » et me dis que c’est exactement vers ce quoi nous allons. Je note une méconnaissance à peu près totale de la réalité du terrain de la part de ceux qui décident et ça devient préoccupant. Je ne sais pas exactement d’où vient le mal mais je sais que ce qui a fait beaucoup de mal, c’est cette lumineuse idée de J. Lang d’avoir quatre vingt pour cent d’une classe d’âge avec le bac. C’était une belle connerie et c’est toujours une belle connerie car cela mène automatiquement à niveler vers le bas. Nous aurons beau appeler bac un diplôme ce n’est pas pour autant que les élèves qui suivront la formation se découvriront tout à coup le potentiel pour le décrocher. A moins de baisser le niveau ou, pour être plus politiquement correct « adapter nos exigences ». Et c’est bien ce qui se passe et ce depuis des années. Nous en sommes arrivés à un point où la hiérarchie nous demande d’obtenir des résultats conformes à une courbe de Gauss. Nous en avons tout le loisir puisque de plus en plus, nous sommes à la fois juge et partie : nous organisons les examens, à faire passer quand nous jugeons que l’élève est prêt, et nous notons nos propres élèves. Je ne sais pas mais il me semble que le système marche un peu sur la tête. 

Mais je digresse… Bref, après cette longue mais néanmoins intéressante séance de conseil, j’étais de retour chez moi à vingt et une heures trente, lessivé. Plus envie de faire grand-chose, sinon traîner un peu sur le net, sur mon nouveau site préféré livreduvisage.com. Quelques clics sur mytik mais décidemment, cela ne doit pas être la bonne période puisqu’une fois encore, je fais chou blanc. Dégoûté, je vais me coucher pour commencer « Women » de Bukowsky. Prenant. L’influence de John Fante me semble évidente mais je me trompe peut-être.

Puisque je ne me suis pas couché trop tard, je me suis levé tôt. J’ai pas mal de choses à faire aujourd’hui avant le concert de ce soir. Et notamment téléphoner à l’agence pour le loyer puisque je n’ai pas encore reçu la facture alors que la date butoir de paiement est le dix.

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