Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
JAM
18 juin 2007

1481 : la malédiction des pluies gâcheuses de fêtes

Jeudi, la soirée avec les collègues a bien eu lieu, même si l’idée de barbecue que nous avions prévu au départ a été abandonnée, par la faute du temps pourri qui finalement, a gagné la partie en étant particulièrement mauvais. Une petite dizaine à papoter autour d’un verre et même de plusieurs et les heures ont filé. Tard, alors que nous n’étions plus qu’une demi-douzaine à résister, nous sommes allés cueillir des cerises (sous la pluie, dans le noir, ce n’est pas évident) mais mon collègue et ami Stan a profité de l’obscurité pour se montrer, enfin, entreprenant avec Ella, la collègue qui m’avait invité à dîner il y a quelques temps. Entre parenthèses, elle m’a fait comprendre au cours de la soirée, que la soirée aurait pu se terminer dans un lit. Alors que nous parlions de ce dîner, elle m’a avoué en me regardant dans les yeux : « il faut me bousculer pour que je couche. » Je lui ai répondu : « Moi aussi, car je ne fais jamais le premier pas à cause de ma timidité. » Pas de regrets cependant car même si Ella est bien faite (elle a tout ce qu’il faut, où il faut, comme il faut) et que je m’entends bien avec elle, il n’y a pas de tilt. C’est important le tilt et quand il n’y en a pas, cela ne sert à rien d’insister. En plus, je trouve qu’il formerait un beau couple avec Stan (je suis marieur dans l’âme) et cela faisait longtemps que je poussais ce dernier qui lui, est loin d’être insensible aux charmes et au charme d’Ella à l’entreprendre. Le problème s’est posé un instant du trajet retour. Effectivement, en prévision d’un hypothétique excès d’absorption de boissons alcoolisées (il a bien été au rendez-vous) j’avais pris le soin de me faire emmener, par Ella. C’est là que j’ai fait fort, les poussant presque dans les bras l’un de l’autre, j’ai décodé que ce serait Edouard (autre collègue) qui nous ramènerait Sophie et moi. Sophie, c’est le nouveau pseudo de la collègue mariée avec qui je m’entends très bien (je ne me souvenais plus de son pseudo précédent) J’ai donc tout naturellement dit : « Sophie et moi, on rentre avec Edouard » ne laissant plus d’autre choix à Ella et Stan que de concrétiser. Ils ont. Cet enfoiré de Stan ne m’a toujours pas fait de compte-rendu de leur nuit. Vous parlez d’un ami… Le lendemain, vendredi, je n’ai rien fais de ma journée car j’étais crevé de la soirée de la veille. J’ai traînassé jusqu’à l’heure de l’apéro d’avant répétition, qui se déroulait chez moi (il se déroule de toute manière la plupart du temps chez moi) J’ai remis le couvert et vu la fatigue accumulée, j’ai rapidement été légèrement éméché. Répétition sans histoire, sauf que nous avions une réussite aux examens à fêter et que de coup, je n’ai pas immédiatement retrouvé ma sobriété, bien au contraire. Couché très tard encore, levé fatigué un samedi matin sans courage ni volonté. Identique à la veille, la matinée et l’après-midi ont filé, jusqu’à l’heure où j’ai dû me préparer à partir chez Flavien, chez qui je devais passer la soirée et la nuit car le lendemain, dès potron-minet nous devions faire une brocante. J’ai donc chargé la voiture de choses dont je ne voulais pas trop me débarrasser mais qui me sont devenus totalement inutile (autant s’en débarrasser donc) Soirée en famille (celle de Flavien), apéro, fête d’anniversaire, dîner, pousse-café, tout ceci nous a mené assez tard et je ne me suis couché que vers deux heures, pour être réveillé à cinq à cause de la toux du fumeur que je suis. Trois heures, c’est peu et la journée s’annonce longue. Après un rapide petit déjeuner, nous partons. Nous arrivons sur place, installons notre stand, le plus beau stand de la brocante (selon nous) et c’est parti pour une demi-journée de vente. Pas à l’aise du tout au début, je me fais rapidement aux techniques de vente et peaufine mon discours après chaque client. Malgré la concurrence de nombreuses autres brocantes dans le coin, il y a quand même un peu de foule et si je ne fais pas d’affaires (je brade) je n’en gagne pas moins quelques sous, ce qui rend l’exercice beaucoup plus amusant (et intéressant) Sur les coups de midi, nous prenons l’apéro, avec nos voisins de stand (qui s’avèrent être des connaissances) et mettons la nourriture en commun pour un pique-nique non pas improvisé, mais très bien organisé (on avait prévu le coup) Hélas, après le pousse-café, le temps se met en tête d’une nouvelle fois gâcher la fête et la pluie se met à tomber. Les quelques gouttes du début se transforment rapidement en franche pluie glaciale et le stand est trempé. Nous attendons un peu, dans l’espoir d’un mieux mais c’est fini, les éventuels clients ont déserté la brocante et il ne nous reste plus qu’à plier. Nous rangeons le tout aussi vite que possible parce qu’il pleut désormais comme vache qui pisse et que nous sommes tout aussi trempés que notre précieuse marchandise. Retour maison. Je prends rapidement congé de mes hôtes car je dois encore accomplir mon devoir citoyen. Je m’en acquitte en arrivant, remonte les quelques bricoles que je n’ai pas vendues (peu nombreuses mais encombrantes et lourdes) et m’accorde une petite sieste jusqu’à l’heure de la soirée électorale que je m’en voudrais de rater.
Publicité
Commentaires
M
Elle ne devrait pas ! Je ne suis pas du tout intimidant.
D
ne crois pas ça !<br /> <br /> LA Lectrice adorée est fidèle, mais c'est une espèce de très grande timidité
M
Ben oui, le dévoreur (merci pour le compliment mais la lectrice adorée me fuit depuis bien longtemps) est un grand timide !
D
timide... ??<br /> <br /> on parle bien DU MANU ?<br /> <br /> le dévoreur de lectrices adorées ?<br /> <br /> ah ben ça alors...
Publicité