1450 : 9h

Je me suis réveillé avec l’idée vague de tenter aujourd’hui ce que j’avais accompli aux alentours de deux mille trois, à savoir un marathon d’écriture. A l’époque, j’avais écris huit heures sans discontinuer et mis en ligne toutes les heures. L’exercice, s’il avait été amusant, avait également été éreintant. Ecrire huit heures alors que l’on a rien de spécial à raconter oblige à sacrément se creuser les méninges, aussi avais-je utilisé toute une panoplie d’artifices possibles pour y parvenir. Ce que je me propose de faire aujourd’hui n’est pas aussi ambitieux (tant soit peu que ce que j’avais réussi le soit, ce dont je doute) puisque mon idée n’est pas d’écrire en continu – pas que ça à faire – mais de publier des bulletins d’information heure après heure. Le résultat ne devrait pas être passionnant et pire, il devrait être ennuyeux à souhait car je n’ai absolument rien de prévu qui puisse élever le degré d’intéressement au dessus du niveau zéro. Je n’ai pas non plus à prouver quoi que ce soit ni même la volonté de tenir cet engagement qui n’en est pas un. C’est sur ces bases peu encourageantes que je me lance, avec une pensée compatissante pour celles et ceux qui me liront. Enfin, vous savez ce qu’on dit dans ce cas-là : si cela ne vous intéresse pas, ne lisez pas. En préambule de cette entrée un peu longue par rapport à ce que je compte écrire tout au long de la journée, je me dois de parler du contexte de la journée et de mon état d’esprit. Aujourd’hui est donc mon dernier jour de vacances, d’assez longues vacances, au cours desquelles je n’ai strictement rien fait, professionnellement parlant. Comme à chaque fois, je ressens un sentiment d’urgence et de culpabilité mêlées. Je me tape, virtuellement, sur les doigts pour me punir de ma paresse et je déplore ma paresse et mon manque d’envie de travailler (je n’ai pas encore atteint le stade où je déplorerai mon manque d’envie de travailler plus pour gagner plus ; je crains même ne jamais l’atteindre) En outre, je me suis levé fatigué, malgré une longue nuit de sommeil, sans volonté particulière de me mettre enfin au travail, un peu malade (une semaine que ça dure et je n’ai toujours rien fait pour me soigner) Ce ne sont pas des conditions idéales pour reprendre le chemin du boulot qui, heureusement, ne devrait pas être trop intense cette semaine, puisque je n’ai même pas la journée d’un honnête travailleur (honnête travailleur = pas un fainéant de prof) à assurer avant de me retrouver en week-end. Voilà pour l’état d’esprit. Alors que je m’étais promis de consacrer cette dernière journée à préparer ma rentrée, j’ai déjà regardé un épisode de « Dr House » (j’en suis à la troisième saison) série que décidément j’apprécie beaucoup. Tant que je n’en serai pas venue à bout, je serai intoxiqué. J’aime cette intoxication et malheureusement, il n’y a pour l’instant que trois saisons, ce qui implique que je vais bientôt être en manque. Seule solution pour ne pas trop souffrir, trouver une nouvelle série qui me passionne. Quelques pistes pour l’instant mais rien qui me fasse frémir d’impatience. J’attends vos suggestions. Dans dix minutes, je mettrai en ligne cette première entrée de la journée. Pour les suivantes, je ne sais pas encore comment je vais procéder, ni à quelle heure je mettrai en ligne. J’essaierai juste d’être régulier mais sans promesse d’y parvenir. Résumé passionnant de ce début de journée : réveillé vers sept heures trente, levé aussitôt, craché mes poumons, allumé la première cigarette de la journée (j’en suis déjà à cinq ou six) consulté mails et sites préférés, petit déjeuné en écoutant les informations, visionné un épisode de « Dr House », décidé d’écrire tout au long de la journée, écrit la première entrée. Finalement, je crois que plutôt que des entrées, je n’écrirai que des bulletins. Plus courts, moins pénibles à lire, je prends soin de vous. Enfin, tout ça dépendra de l’humeur du moment. Allez, je vous dis à tout à l’heure (je ne suis pas contre les encouragements)