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JAM
19 mars 2007

1433

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas et pourtant, j’ai noté une constante : systématiquement, ils m’épuisent. Quoi que je fasse, où que j’aille, je finis toujours par être épuisé. A croire que je suis né pour terminer mes journées sur les rotules, apte à une unique activité, rejoindre mon lit pour dormir. Ce week-end n’a pas dérogé à la règle et cette fois, je pense qu’elle se justifie aisément. Tout a commencé vendredi soir ou plutôt samedi matin, car il était une heure trente du matin. La soirée s’était admirablement déroulée, entre un apéritif relativement arrosé et une répétition efficace. Un litre de vin à l’apéritif, quelques verres de gnole au cours de la répétition, j’étais bien. De retour chez moi, me vient l’idée saugrenue de rendre à Mélodie le sms qu’elle m’avait envoyé la semaine précédente, aux même heures, à savoir un message laconique dans laquelle elle me demandait ce que je fichais. Je lui avais répondu le lendemain matin que je dormais, ce qui était l’exacte vérité à l’heure à laquelle m’était parvenu le texto. Aussitôt pensé, aussitôt exécuté. Contrairement à moi, elle m’a répondu quelques minutes plus tard, pour me dire qu’elle était en train de boire, de fumer, en écoutant de la musique. Je lui au donc proposé de venir me rejoindre même si au fond, je ne pensais pas qu’elle allait accepter. Erreur. Me prévenant tout d’abord qu’elle était avec une amie, appelons là Sophie, elle m’a répondu ensuite que d’accord, poussant la prévenance jusqu’à me demander s’il fallait qu’elle amène à boire. J’ai dit oui pour tout. Et c’est ainsi que j’ai passé la nuit en compagnie de deux charmantes jeunes femmes, à discuter de tout et n’importe quoi, tout en picolant outrageusement. Je ne nierai pas que la machine à fantasmes ne s’est jamais enclenchée. Pense donc Ô, lectrice adorée ! Deux femmes de vingt-cinq ans chez moi, la nuit… Voilà de quoi déclencher une avalanche d’idées coquines. Sauf que les idées coquines n’apparaissent que chez les vieux libidineux et qu’elles ne sont pas partagées (enfin je ne pense pas) chez les jeunes femmes. De plus, mon taux d’alcoolémie ne m’aurait pas permis d’être bon à grand-chose. Donc, un prolongement sexuel de la soirée a rapidement été écarté et je n’y ai plus songé. Au cours de la nuit, ont été bues trois bouteilles de vin et une dizaine de bière. Je n’ai pas bu tout cela tout seul car les demoiselles n’ont lâché à aucun moment. Pire, j’aurais presque eu du mal à les suivre. Presque. En plus de leur capacité à boire des quantités industrielles de boissons alcoolisées, les donzelles m’ont épaté par leur santé. Elles sont restées droites dans leurs bottes du début à la fin. Mieux encore, elles sont reparties, sur les coups de onze heures du matin, avec comme objectif de rejoindre la buvette du marché, afin de boire quelques petits verres de blanc. Hallucinant. Pour ma part, j’étais rincé et je n’avais qu’une idée en tête après leur départ, aller me coucher. Ce qui j’ai fait sans tarder. Je n’ai guère l’habitude de me coucher à cette heure-là. Aussi, la « nuit » a été relativement courte, s’achevant après seulement trois heures de sommeil vaguement réparateur. Curieusement, le réveil a été plus facile que je ne l’avais pensé. Ce n’était certes pas la grande forme mais je n’ai eu aucun mal de crâne à déplorer. Cela dit, l’alcool n’avait pas totalement disparu de mes veines. J’en veux pour preuve le déplacement hasardeux jusqu’au tabac du coin, indispensable pour me ravitailler en nicotine. Le reste de l’après-midi n’a pas vraiment été fécond. A part glander, je n’ai fait que suivre le match de rugby (très bien) avant de repartir avec Corto dans le campagne de Troudecul, pour trouver quelques concerts pour le groupe. Il m’a fallu boire autre chose que de l’alcool. Non pas que je n’aurais pas apprécié mais parce que je ne voulais pas continuer sur ma lancée, ayant décidé que les abus alcooliques ne devaient être que ponctuels. J’aurais dû faire un effort, la campagne troudeculienne voyant plutôt d’un mauvais œil les buveurs de boisson ne titrant pas un minimum de degré d’alcool. Tant pis, j’ai pris le risque. Quelques rencontres sympathiques, quelques contrats décrochés, l’après-midi a été fructueuse. De retour vers vingt et une heures chez moi, je n’ai pas fait long feu. J’ai rapidement trouvé le chemin de mon pieu pour une nuit cette fois réparatrice. Mon dimanche a été des plus tranquilles. Conversation très agréable sur MSN avec une lectrice adorée. « Enfin » devrais-je dire, car cela faisait un moment que nous l’avions décidé et que jamais nous ne nous croisions (il faut dire que je ne vais pas très souvent sur MSN) L’après-midi, j’ai fait de la musique et j’ai discuté avec Salomé, notre charmante chanteuse. J’ai doucement repris l’entraînement (arrête de rire Ô, lectrice adorée, quand tu verras la montagne de muscles que je ne manquerai pas de devenir si je poursuis mes efforts, tu baveras de convoitise pour ce corps sculpté dans du marbre qui s’offrira à ta concupiscence) et c’est tout. La semaine commence et bien sûr, je ne suis pas prêt du tout. Je dois encore préparer les séances de cet après-midi et de demain et je ne sais pas ce qui me retient de commencer immédiatement. Ah si, je sais. Je n’ai aucune motivation. Hélas, il va falloir que je me fasse violence.
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Commentaires
A
Je suis peintre illustrateur plasticien.<br /> Bonjour Monsieur Numa<br /> je me permets de vous écrire car j'ai vu votre bannière JAM et je voudrais savoir comment vous avez fait pour l'installer. Je voudrais personnaliser la bannière de mon blog.<br /> Et comment avez vous fait pour indiquer le compteur du nombre de visites en haut à gauche?<br /> Merci pour votre réponse. <br /> Cordialement.<br /> Antoine.<br /> http://antoinebou.canalblog.com/
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