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Seconde et dernière semaine de vacances tranquille. J’ai revu Fanny et nous avons fini par avoir une activité sexuelle. Oui. Pour le coup, je n’ai pas été terrible du tout. La raison est très simple, je n’avais pas mangé de la journée et j’avais un peu trop bu (j’avais commencé la soirée par un apéritif virtuel avec CA, avec qui j’ai parlé avec beaucoup de plaisir, cela faisait longtemps que cela ne nous était pas arrivé ; dans ces apéritifs virtuels, l’alcool bu n’a rien de virtuel) Le cocktail « pas manger » + « alcool » n’est pas explosif du tout. Le lendemain, j’ai rencontré un ami de Tessa, venu s’installer à Troudecul. Bonne soirée mais je n’ai pas dîné et j’ai beaucoup trop bu, le résultat a consisté en une cuite telle que cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. La récupération a été difficile, j’ai hiberné pendant au moins deux jours avant de m’en remettre. Un dernier petit abus d’alcool à déplorer vendredi mais là, ça allait, c’était un abus raisonnable. Rien fait du week-end et surtout pas travailler, ce qui m’oblige à me lever tôt ce matin pour m’y mettre. A noter, un sms de Mélodie samedi, me demandant ce que je faisais. J’aurais été ravi de répondre, sauf qu’elle me l’a envoyé alors qu’il était près de deux heures du matin et qu’à cette heure-là, je dormais. Je lui ai donc répondu hier matin que je dormais. Pas eu de nouvelles depuis (ça ne m’étonne pas) Mon régime se poursuit et mon poids franchit enfin la barre des quatre-vingt trois kilos. La dernière fois que j’ai pesé aussi peu, c’était vraisemblablement il y a quinze ou seize ans. Contrairement à l’alcool, je n’ai pas d’écart alimentaire à signaler. Même si je suis allé une fois au restaurant, un réputé pour ses grillades et les chiards braillards qui le fréquentent accompagnés par leurs parents beauf, j’ai résisté à la tentation. Oui, j’ai pris une grillade mais accompagnée de haricots verts. Croyez-moi sur parole, ce restaurant a plus l’habitude de faire des frites que des haricots verts car ceux que j’ai difficilement avalés étaient particulièrement immondes (déjà qu’à la base je ne suis pas fan, quand ceux-ci ne sont pas bons, c’est la croix et la bannière pour ne pas les laisser) J’avais évoqué lors d’une dernière entrée ma conscience de sportif qui s’éveillait en moi après s’être tue depuis ma naissance ou presque. Je ne suis pas devenu sportif encore mais j’y songe. J’ai même fait une bêtise qui indique combien écouter le sportif qui sommeille en vous se révèle être une très mauvaise idée. J’ai honte à l’avouer mais je me suis rendu, un samedi après-midi ( !) dans un magasin de sport à l’enseigne très connue. J’ai compris mon malheur quand j’ai vu le parking plein à craquer et les hordes de « sportifs » venus en famille goûter un samedi après-midi de rêve en se promenant parmi les rayons garnis d’articles susceptibles d’assouvir leur passion incompréhensible pour l’effort physique. J’étais là, parmi eux, malheureux du réveil de ma conscience sportive, à déambuler, hagard, tentant de cacher mon visage afin de n’être point reconnu. J’étais venu voir ce qui se faisait en chaussures de sport mais j’ai abandonné devant l’immensité du choix. Trop c’est trop, je n’ai pas su, je n’ai pas eu envie de choisir. Je suis reparti sans chaussures de sport. Ce n’est pas demain encore que je commencerai à courir. Par contre, et j’ai honte de l’avouer, j’ai acheté une mallette contenant des haltères. Sans compter que celle-ci pesait lourd et que j’en ai sué à la ramener jusqu’à ma voiture perdue dans le parking bondé. Et bien sûr, j’ai rencontré des connaissances à ce moment là. Je ne t’explique pas Ô, lectrice adorée, la honte que j’aie pu ressentir d’être pris en flagrant délit de velléité sportive. Ce n’était que de vagues connaissances, ils n’ont pas eu l’air de trop se rendre compte ce que signifiait cette ignominie. L’honneur est sauf. Comme je ne fais pas les choses à moitié (je ne les fait pas longtemps mais pas à moitié) je me suis également procuré – autre grand moment de honte, au moment de payer – une boîte de protéines. Devant un tel afflux d’activités sportives, je me suis dit que j’avais résolument besoin d’un apport protéinique pour qu’elles profitent à mes muscles. C’est immonde à ingurgiter mais ça remplace un repas. Autant de gagné pour perdre du poids. Voilà, je suis paré pour devenir un athlète aux muscles hypertrophiés. Il est heureux que je me lasse vite de toute activité, je n’en arriverai jamais à cette extrémité.

Comments

[Manu]

Orélie> Tant qu'à écrire un journal, j'essaie de me lâcher mais je te rassure, dans la vraie vie je suis un vrai homme : je ne dis rien. Merci et à bientôt.

[orélie]

Je viens de decouvrir ton blog, absolument par hasard et je dois dire que je suis vraiment surprise. Par autant de franchise, autant de précision alors que les hommes(ceux que je connais du moins, je n'ai pas la pretention d'être une pro!!!) en sont habituellement si avards!En tous cas ça m'a plus, ça m'a même touchée et je reviendrais probablement faire un tour par ici histoire de mieux connaitre l'homme qui se cache derrière ces mots....
A bientôt..

[Manu]

Misschoc> Non ça va, il s'est bien tenu, sauf qu'il m'a obligé de boire (moi qui ne bois jamais)

FannyBulles> Pas de problème, c'est fait pour ça ! Même que ça me fait plaisir (mais j'admire ton courage parce que c'est long à lire quand même)

RdT> Mais non ! Je crois que le sport inhibe la libido, non ?

[RdT]

Mais Manu, avec un corps de rêve, tu ne vas plus avoir une seule nuit de libre et tu vas devoir mettre en place un compteur comme à la boucherie. Oh pardon, l'exemple serait peut être un tantinet mal choisi non?
Eclat de rire et heureuse de te retrouver !

[FannyBulles]

Je ne sais pas pourquoi mon post s'est publié deux fois, désolée...