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Je ne sais plus si j’avais annoncé ou pas que je resterai un certain temps dans une solitude béate mais de toute manière, je n’ai pas tenu parole. J’ai passé la soirée et la nuit chez madame V, qui était de retour de vacances. Soirée très agréable. Il faudrait que je trouve des synonymes car je n’arrête pas d’écrire que je passe des soirées très agréables, c’est un peu saoulant. Dire que j’ai un dictionnaire des rimes, qu’il me suffirait de me lever de mon fauteuil, de parcourir un mètre ou deux, de tendre la main pour accéder à celui-ci, j’ai presque honte. Mais j’en reviens à ma soirée. Jardin, terrasse, apéritif, petit repas, sexe… Des ingrédients classiques certes mais des valeurs sures, qui ont faut leur preuve. Coucher assez tardif, après quelques galipettes (aucune panne à déclarer ; désolé Ô, lectrice adorée de faire une pause dans mon exploration des différentes pannes qui peuvent affecter l’homme) Un peu de mal à m’endormir, à cause du café bu en un peu trop grande quantité, des efforts délicieux et de la question qui commençait à me trotter en tête : en aurais-je déjà ma claque des relations en parallèles ? Suivie de : ne serait-il pas plus confortable de vivre une relation unique jusqu’au bout ? De là, quelques doutes quant à mon état d’esprit actuel. Bon, d’accord, je ne suis que débutant dans le métier et je n’ai sans doute pas encore d’expérience pour me faire un jugement objectif de la situation mais n’oublions pas que ma plus grande qualité est la paresse et le moindre effort. Je n’ai pas choisi la voie la plus simple. Bref, quelques questions que je me pose, auxquelles je ne souhaite pas forcément répondre dans l’heure. Ce serait idiot de ma part de conclure trop vite alors qu’une occasion de recul me tend les bras d’ici deux ou trois jours, quand je partirai en vacances. Ce sera l’occasion de faire le point et de savoir ce que je veux. Je dois tenir compte aussi qu’une certaine madame G, dont j’ai peut-être déjà parlé (m’en souviens plus) une femme mythique avec qui je discute quelquefois et qui avait disparu de la circulation, vient de me relancer en me flattant, la coquine. Moi qui suis sensible à la plus petite flatterie, je me suis pavané dans mon bureau avec une queue de paon à la parade et lui ai répondu. Certes, elle m’avait dit quand même qu’elle ne succombait pas à mes avances, qu’une telle relation ne l’intéressait pas du tout (ah oui, je m’en souviens maintenant, j’avais déjà parlé d’elle) il n’empêche que c’est elle qui m’a contacté… Enfin bref, je l’ai remerciée pour les compliments, et j’ai bien pris note de sa demande de dialogue par msn. Petit bémol, je n’ai pas encore vu sa photo, aussi risqué-je d’être très déçu. On ne sait jamais. Avec tout ça, je n’ai pas eu le temps de rédiger ma requête pour le tribunal administratif. Je ne cesse d’y penser et je ne sais toujours pas par quel bout la prendre. Ce serait pourtant bien que je me débarrasse de la corvée avant mon départ. Peut-être un effort cet après-midi. Sinon, demain matin. Quand je serai de retour de chez madame V, chez qui je retourne ce soir. Après ce soir, cette nuit, j’arrête le sexe. J’ai besoin d’un long repos.

Comments

[Rêve d'Eté]

Moi, je suis plutôt d'accord avec l'analyse de Bri....

[Manu]

Bri> C'est possible. Par contre, pour ce qui est de l'alcool, tout dépend de la quantité de boisson ingurgitée...

[Bri]

Bri> Euh oui ? Qu'est-ce que tu en conclues ?

Que tu là désires et que tu commence à y mettre des sentiments, même malgré toi.

Ce n'est pas l'alcool qui t'a fait faillir, car avec V tu bois du whisky...En dehors du fait qu'à ton âge faudrait être vraiment beurré pour que le petit animal triste ne veut plus se lever.

Bisous...

[Belle]

Manu alors tout est parfait :)

[Manu]

Rêve d'Eté> Au temps pour moi ! Je devais être fatigué...

Pralinette> Oui, le café m'empêche de dormir et après, je ne suis bon à nib. Déjà que je ne suis pas bon à grand chose !

Belle> Non, elles ne me soulent pas (sauf quand je bois plus que de raison)