27 février 2006
Happy happy to my diary
Cela faisait bien quinze jours qu’il n’avait pas daigné se montrer, le soleil. Tandis qu’aujourd’hui, jour maudit de rentrée faut-il que je le rappelle, le ciel bleu est au rendez-vous. Pas le moindre nuage dans le ciel. Voilà qui va me donner du courage pour redémarrer.
N’empêche que le réveil a été difficile. Retardement mécaniquement accompli d’une main ensommeillée mais néanmoins ferme de l’heure du lever, je maîtrise le fonctionnement de mon radio-réveil à la perfection. Tout de même, après deux renégociations avec ce dernier de mon heure d’émergence du sommeil, je finis par me lever, avec un mal de crâne peu encourageant pour la suite. J’espère qu’une douche mettra un terme à la douleur, sinon j’envisagerai sans plaisir l’absorption d’une aspirine ou deux, histoire de tenir le coup. Pourquoi le temps de l’insomnie, que les deux années précédentes j’avais appris à apprivoiser, n’est-il pas au rendez-vous cette année ? Je l’appelle de mes vœux cette période bénie qui me permet de me réveiller à des trois ou quatre heures du matin plusieurs fois par semaine. Pour l’instant, ce n’est absolument pas le cas, je dors comme un loir. Dormir comme un loir me fatigue.
La bonne nouvelle de cette rentrée, je tiens absolument à le signaler, c’est l’absence de la purge. Elle a fini par avoir l’autorisation de se retirer pour aller pondre son chiard. Du coup, je retourne au boulot avec moins de pression : pour cette année au moins, c’en est fini d’endurer son manque d’autorité, son manque des connaissances de base du métier, ses discussions insipides, ses manœuvres d’arriviste, ses coups en douce. Son insupportable présence ne va certes pas nous manquer, à mes collègues et moi-même et je gage que l’ambiance va redevenir ce qu’elle était avant sa venue, détendue. Réflexion faite, la nouvelle n’est pas bonne, elle est excellente.
Je sais que vous êtes nombreuses (et même nombreux) à me demander des nouvelles de l’avocatier le plus célèbre du net, le mien. Je pense qu’il en a terminé de sa mue. Alors évidemment, il n’est pas bien joli à regarder, ayant perdu toute la majesté qui le caractérisait. Je le surveille toujours attentivement, le pressant de refeuillir (le verbe n’existe pas mais il se comprend) vite fait bien fait, afin que dès le printemps, il soit le plus joli pour aller glander près de la fenêtre. Pour l’instant, il semble sourd à mes appels mais je le sens frémissant, désireux de passer aux actes, ainsi qu’en témoignent les embryons de feuilles photographiés.
Nous y sommes, la mille deux centième entrée, c’est celle-ci. Happy happy to my diary ! Interview rapide de l’heureux rédacteur de ce journal :
Le journaliste : alors, qu’est ce que ça vous fait d’en être à la 1200ème entrée ?
Moi : rien.
Le journaliste : merci de m’avoir accordé un peu de votre temps que je sais précieux. J’espère vous retrouver bientôt, pour la 2000ème entrée par exemple.
Moi : pas de problème.
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