26 février 2006
L'angoisse des 1200
Plutôt que d’écrire pour mon journal (la lectrice attentive remarquera que je n’emploie jamais le mot « blog » mais journal (cela dit, je n’ajoute pas intime parce que je n’aime pas)) ce matin, j’ai travaillé. Devant les yeux exorbités de la lectrice stupéfaite, je me sens obligé de répéter : j’ai travaillé. Oui. Pour de vrai. Entre nous, je ne sais pas ce qui m’a pris. En toute logique, je n’aurais dû m’y mettre que demain matin puisque mes cours ne commencent que l’après-midi. Et bien non.
Dès ce matin, j’ai attrapé sur l’étagère la bible de prof (le référentiel) l’ai consulté pour faire le point sur la progression de mes classes (de LA classe que j’ai demain car n’exagérons rien, je ne vais tout de même pas prendre de l’avance) et décider des connaissances que j’allais faire entrer de gré ou de forces dans leurs jeunes têtes de djeunz, généralement peu concernées de recevoir de nouvelles connaissances, si ce n’est celles concernant les dernières tendances de la mode djeunz et le dernier groupe à la mode chez les djeunz. Une histoire de djeunz en somme. Les connaissances que je vais leur apporter n’ont rien de djeunz, et c’est bien là où le bât blesse. Le référentiel ne fait aucun cas de la djeunzitude du public auquel il s’adresse. Encore heureux me dis-je, car je ne supporterais pas. Finalement, c’est aussi bien comme cela, quitte à ce qu’il n’y ait qu’une partie qui soit satisfaite, autant que ce soit moi plutôt qu’eux (je ne m’en veux absolument pas pour cet égoïsme flagrant)
L’appétit venant en mangeant, la lecture du référentiel m’a donné l’envie de coucher ce dernier sur papier, ou plutôt de le faire entrer dans un tableau de tableur, a des fins honnêtes (si l’on vous dit le contraire, n’en croyez rien)
Cette première étape m’ayant occupé une bonne heure et demie, j’étais nettement moins motivé après pour continuer. Hélas, bien qu’utile, ce travail ne m’aide en rien pour le futur proche, c'est-à-dire demain après-midi. Donc, j’ai continué une heure de plus et j’ai l’honneur et l’avantage de prévenir mon lectorat aux yeux sur le texte de mon entrée rivés que oui, le cours est prêt pour demain. Voilà qui m’ôte une sacrée épine du pied et dérogera à mes rentrées habituelles où je passe ma journée à me demander : « mais qu’est ce que je vais bien pouvoir leur faire faire ? » Elle est pas belle la vie ?
Celle-ci étant la mille cent quatre-vingt dix-huitième, il ne reste que peu de temps avant que la mille deux centième entrée ne soit écrite. J’estime qu’elle devrait arriver aux alentours de demain ou après-demain, à moins que l’inspiration ne soit fertile au point que je franchisse la barrière dès aujourd’hui. Je ne sais pas si l’anniversaire des mille deux cent entrées se fête ou non mais j’ai décidé que oui. Donc, n’oubliez pas, merci.
En réalité, j’ai largement dépassé les mille deux cent entrées car une partie de mes archives n’a pas été remise en ligne. Elle correspond à ce que dans le temps j’avais surnommé, avec l’incapacité chronique à trouver des titres qui me caractérise, les entrées X (je crois) accessible uniquement avec un login et un mot de passe, et dont figurez-vous que le sujet en était le cul. Depuis, ces entrées ont été perdues dans le crash de mon ordinateur. Il n’y pas lieu de le regretter, bien au contraire. Par contre, il me semble que j’ai toujours les histoires que m’envoyaient les lectrices, à ma demande. Des histoires érotiques bien émoustillantes ma foi. La lectrice d’antan était courageuse et n’hésitait pas à investir son temps et ses neurones pour mon plus grand plaisir, de même qu’elle envoyait volontiers des photos d’elle, plus dévêtue qu’Eve parfois. Le bon temps quoi.
En regardant par hasard sur un CD (je cherchais si par hasard je n’avais pas une sauvegarde cachée de mes cours) j’ai également retrouvé l’interview de Jérome Attal sur France Inter faisant de la pub pour la RDJ. Du coup, je la mets en ligne.
Publicité
Commentaires
M
L
M
G
M