22 février 2006
Elle m'a coupé le cheveux mais ne s'appelait pas Dalila, j'ai conservé toute ma force
Ce qui serait bien, c’est que vous soyez suffisamment aimable pour vous rappeler du prénom de ma coiffeuse : Frédérique. C’est bien noté ? Frédérique. Je me permettrai de vous le demander quand je retournerai chez elle, dans quelques mois.
Cela dit, aujourd’hui Frédérique n’était pas là et j’ai eu droit à la remplaçante – stagiaire appliquée et soucieuse de bien faire, Karen. Alors pour mes lecteurs (les mâles, pour une fois) Karen est une petite blonde plutôt potelée, jolie de visage, avec une poitrine honorable (mais elle a la bague au doigt) Pendant que j’attendais, j’ai pu également remarquer que son fessier était des plus appétissants. Voilà pour les détails essentiels. Ensuite, sur le fauteuil, j’ai dû enlever mes lunettes et je n’ai plus rien vu jusqu’à ce qu’elle accepte que je les remette, une fois la coupe terminée. Entre temps, bien qu’ayant compris que j’avais affaire à une stagiaire, je ne me suis pas inquiété pour autant. Je tiens à mes cheveux certes, mais une erreur est systématiquement réparable avec le temps : soit les cheveux repoussent, soit ils tombent définitivement. En fait, il aurait été inutile de se faire des cheveux (toujours l’image adéquate, c’est ma devise) la coupe n’a pas été raté, aucun incident à déplorer, si ce n’est un mouvement intempestif de la donzelle, qui a mis en route le sèche-cheveux. Plus de peur que de mal, elle a appuyé sur off et ce dernier s’est arrêté. Ce n’est pas un miracle, c’est technique. Ben oui, on a l’action qu’on mérite.
Enfin bref, délesté des neuf euros que coûte la coupe et de l’euro que dans ma munificence j’accordais à la Karen, je quittais le salon satisfait de m’être débarrassé de la corvée. J’ai ouie dire que certaines (et certains) prenaient plaisir à se rendre chez le coiffeur. Voilà quelque chose que je ne comprendrai jamais, moi qui ai le dos envahi par des cheveux pervers qui me chatouillent ou me gratouillent, je n’arrive pas à trancher, et qui me rendent fou. N’empêche qu’à neuf euros la coupe, j’en connais qui blêmissent derrière leur écran. Avec shampoing, c’est dix euros cinquante (j’arrêterai un jour les entrées extraordinaires auxquelles je vous habitue et ce jour là, vous pleurerez)
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