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JAM
15 août 2005

Sans la parole, le plaisir de l'amour diminue au moins de deux tiers *

Ne pas pouvoir utiliser mon appareil photo m'ennuie. Certes, je peux prendre des clichés, mais mon lecteur de cartes ne fonctionne plus. Je ne peux donc transférer les photos sur mon ordinateur. Son remplacement devient des plus urgents. D'autant plus que j'ai décidé de commencer à préparer mes cours demain (je n'allais tout de même pas commencer un jour férié)

J'ai découvert qu'en mélangeant du jaune et du rouge, j'obtenais du orange. Oui, c'est vrai. J'ai donc pu repasser une couche de orange sur mon dernier tableau et du coup, la couleur est plus vive et plus uniforme, ce qui donne un meilleur rendu. Je ne peux pas scanner le résultat pour l'instant, je dois attendre que la toile sèche, c'est l'inconvénient de la peinture à l'huile. J'ai également sacrifié une « oeuvre » plus ancienne pour pouvoir en peindre une nouvelle, dans la veine de la précédente. Je crois qu'en tout j'en peindrai trois, de manière à réaliser un triptyque sur le nombre d'or. A ma Zette, qui me demandait où était le nombre d'or dans ma toile, je répondrai (je ne crois pas l'avoir fait) qu'il est dans les proportions. Si je fais le rapport entre des distances qui séparent chaque trait de ses deux voisins, je retombe sur le nombre d'or. C'est à dire que je peins en utilisant une calculatrice et une règle ; de la peinture technique en quelques sortes.

Le chanteur était présent à l'audition cette fois. Bon. C'est loin d'être gagné. Il n'y a presque rien à dire sur le rythme de son chant mais par contre, il y en aurait beaucoup sur la justesse et la voix. A sa décharge, le guitariste était absent, ce qui n'aide pas franchement pour chanter juste, surtout quand on ne connaît pas les morceaux. Quant à sa voix, elle est terriblement artificielle, avec de multiples effets (nez pincé, trémolos...) et le rendu n'est pas franchement extraordinaire. Bien que ce soit le meilleur que nous ayons entendu pour l'instant, ce n'est pas encore ça. Nous attendons de l'entendre accompagné de la guitare pour nous faire un avis mais nous sommes plutôt pessimistes. Je me demande où se cachent les chanteurs, cela doit bien exister tout de même.

Je me rends bien compte que mon avocatier aimerait déménager pour un pot plus grand. Depuis quelques temps, il boude. Il refuse de grandir, ses feuilles sont un peu terne. Il me fait la gueule, c'est certain. Je vais devoir me résoudre à le rempoter et cette opération me paraît bien délicate, j'ai peur de mal m'y prendre et de l'achever. Je crois que je vais m'en occuper cette semaine, en espérant ne pas lui causer un tort irréparable.

J'écris en écoutant les variations Goldberg de J.S. Bach, interprétées par Glenn Gould. Bien sûr, je pense à S. qui me les a offertes. La musique est encore plus belle et riche en émotions quand elle est associée à une personne. Je trouve les variations Goldberg particulièrement belles et riches en émotions.

* Giovanni Casanova

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Commentaires
M
Pralinette> Des nouvelles toutes fraîches de mon avocatier. Lui l'est moins que les nouvelles.<br /> <br /> Ma Zette> Tes désirs sont des ordres.
M
Euh désolée, ça ramait chez moi, et tu me connais, impatiente que je suis...
M
Ne serait il point temps cher Manu, de te remettre à écrire ? Même avec des m des aime, enfin ce que tu veux ? Hum?<br /> La patronne.
M
Ne serait il point temps cher Manu, de te remettre à écrire ? Même avec des m des aime, enfin ce que tu veux ? Hum?<br /> La patronne.
M
Ne serait il point temps cher Manu, de te remettre à écrire ? Même avec des m des aime, enfin ce que tu veux ? Hum?<br /> La patronne.
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